Ne tirez ni sur le pianiste, ni sur l’ambulance !
Certes la déconvenue est énorme. Certes l’espoir de se maintenir diminue au fur et à mesure que les journées passent. Mais de grâce, ne brûlez pas ce que vous adoriez encore hier.
Les derniers résultats à Furiani, comme à Laval, avaient remis du baume au cœur du peuple bleu. Du très beau jeu par intermittence, et de la volonté à revendre nous ont fait oublier que notre Sporting est convalescent, et que l’on ne transforme pas du jour au lendemain l’équipe la plus faible en un adversaire invincible!
Nous n’avons pas assisté de visu au match face à Dijon. Nous l’avons vécu par l’intermédiaire de RCFM avec les commentaires avisés de Florent Ghisolfi.
A de rares moments nous n’avons eu l’impression d’une équipe bastiaise à la dérive. La réaction des bleus après l’égalisation dijonnaise juste avant la mi-temps, puis après le 2-3, nous montre bien le changement d’état d’esprit du groupe. Combien de fois depuis le début de saison lorsque nous encaissions le premier but, nous savions que le match était « plié » tant nos joueurs étaient incapables du moindre sursaut ?
Les remarques entendues ou lues çà et là, si elles traduisent une très grosse déception, sont exagérées. Que ce soit sur l’équipe alignée, la performance des uns et des autres, le coaching ou la blessure de Novaes, il faut garder raison et prendre le temps d’une analyse à froid.
Il y a autant d’entraîneurs que de supporters qui garnissent les tribunes ou hantent les forums. L’entraîneur à qui l’on accordait une aveugle hier, est aujourd’hui traité d’incompétent pour n’avoir titularisé tel ou tel joueur et ne pas en avoir sorti un autre ! Il a juste un peu d’expérience du football, dirige le groupe la semaine durant, et au final bâtit son équipe en fonction des joueurs disponibles. Sera t-il jugé responsable des absences de Cahuzac et Harek lors du prochain match à Nantes ?
L’autre polémique concerne Novaes. Il était blessé, il aurait dû être sorti. A l’heure actuelle, nous ne connaissons pas la nature exacte de sa blessure, mais Macédo a été jugé apte à reprendre le jeu après la pause. Quelle était la nature de sa blessure à ce moment là ? Explique t-elle sa bévue sur le 3ème but ? Pour l’instant mystère. Devait-il sortir et laisser sa place à un joueur de champ malgré les 3 changements déjà effectués ?
Bien sûr une fois connu le résultat il est facile de répondre. Ses partenaires n’auraient-ils pas dû faire bloc, et exercer un pressing total et constant sur les Dijonnais les obligeant à rester le plus loin possible de nos buts ?
Le résultat est là. Une défaite qui doit faire très mal dans la tête de nos joueurs comme dans la notre. Ils n’ont pas le droit de renoncer, et doivent tout faire jusqu’au dernier jour. Si c’est pour mourir, autant le faire les armes à la main et avec honneur.
Pour notre part, Supporters du SC Bastia à Paris, nous serons présents et nous soutiendrons notre Club jusqu’au bout, et dès vendredi prochain à Nantes.
FORZA BASTIA !