Maudites premières mi-temps
La principale différence en les premières mi-temps face à Laval et Nantes est l’entame de match.
A Laval, le Sporting avait dominé sans être vraiment inquiété. A Nantes, après six petites minutes, il était déjà mené 2 à 0 !
Et pourtant, après cette entame catastrophique, nos bleus ont pris les choses en main, sont revenus à la marque par Xavier Pentecôte (2 buts en 2 matchs), et ont dominé cette équipe nantaise à tel point qu’à la pause le score aurait pu (du) être de 4 à 2 en faveur des nôtres !
Mais comme face à Laval, la malchance qui accompagne le dernier était encore présente. Une tête de Jau sauvée sur la ligne, des tirs et des déviations au ras du poteau, mais du mauvais côté, nous aurons eu droit à tout.
En deuxième période, là encore comme à Laval, nos bleus ont semblé avoir laissé leur football aux vestiaires.
Peu ou pas d’actions tranchantes, une domination nantaise qui amène le troisième but synonyme de défaite.
Notre défense, il est vrai, était décimée par les blessures et les suspensions. Les latéraux étaient des novices à ce poste (Florent Ghisolfi) ou à ce niveau (Julien Chevalier). Curieusement, 2 des 3 buts encaissés viennent de frappes ( !) dans l’axe.
Sans vouloir accabler Jules Goda, on peut se demander ce qui a poussé le nouveau coach à en faire le numéro 2 alors que depuis la fin de saison dernière Dominique Agostini avait montré toutes ses qualités.
La cinquantaine de supporters présents à la Beaujoire, comme certains joueurs dont nous tairons le nom, se posent également la question.
A l’issue de la rencontre, nous avons pu échanger quelques mots avec les joueurs et l’entraîneur.
Contrairement à la majorité des Turchini, le groupe y croit encore, ce qui est la moindre des choses lorsque l’on est professionnel et que mathématiquement tout est encore possible. Les trois prochains matchs disent-ils, seront capitaux. Réceptions et déplacements face à des adversaires directs… C’est oublier que les matchs précédents (face à Dijon et Nantes) présentaient les mêmes caractéristiques et que nous les avons perdus tous les deux.
Notre devoir de supporters est de soutenir notre équipe jusqu’au bout. Nous le ferons ! Le devoir des joueurs est de tout donner sur le terrain. Ils le font avec leur moyen. Le devoir des dirigeants est de préparer d’ores et déjà le fameux plan B, celui nous qui permettra de bâtir une équipe compétitive afin de ne faire qu’un aller-retour en National.
FORZA BASTIA!
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