KO debout !
Tout un peuple y croyait !
Le pari insensé était à deux doigts d’être réussi. Il aura fallu moins de 45 minutes pour que le rêve ne se transforme en cauchemar.
Et pourtant, à l’issue de la première mi-temps de ce match face à Vannes, tout espoir était encore permis. Le plus dur, ouvrir la marque était fait.
Peu importait les autres résultats, le Sporting ne devait compter que sur lui lors des trois dernières journées.
Les multiples occasions ratées depuis quelques matchs n’avaient pas eu de conséquences trop graves. Celles manquées durant cette première période ne devaient-elles non plus nous porter préjudice pensions-nous !
L’égalisation Vannetaise à vingt minutes de la fin de la rencontre semait néanmoins le doute. Mais nos Bleus nous avaient habitué ces derniers temps à renverser des montagnes. Alors pourquoi pas ce soir lors de cet énième match décisif ?
Hélas, mille fois hélas, parce que nos Bleus se sont montrés incapables de maintenir le niveau de jeu pratiqué avant la pause.
Le doute ayant changé de camp, arriva ce qui devait arriver. Les Vannetais nous plantaient un poignard dans le cœur avec ce deuxième but synonyme à la fois de défaite et de relégation en National.
La déception est immense tant nous y avons cru.
Avec une équipe ressemblant à une équipe, c’est à dire composée de joueurs au niveau du challenge à relever, maintenir le Club en L2, et non pas une bande de gamins « encadrés » par joueurs qui n’auraient jamais dû porter le maillot du Sporting, avec un coach, un vrai, pas celui placé là par des gestionnaires plus soucieux de rigueur budgétaire que proches des réalités du monde du football professionnel, avec une nouvelle équipe dirigeante qui, enfin, investit à hauteur des enjeux, mais aussi avec un public qui aura retrouvé dans cet ensemble les vraies valeurs du Sporting oubliées depuis bien trop longtemps.
Il y avait pourtant tous les ingrédients pour réussir. Il n’aura manqué que quelques semaines pour que l’électrochoc provoqué par le CSB ne porte ses fruits…
Il est évidemment trop tôt pour parler d’avenir. Il reste deux matchs à jouer, à jouer à fond, pour que l’on ne puisse nous accuser de fausser cette fin de championnat. Il y a suffisamment de résultats « curieux » ces dernières journées…
Finissons en dignement avec cette saison noire, et laissons les dirigeants préparer au mieux l’équipe qui nous permettra de remonter immédiatement.
Forza Bastia!