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Ne rien lâcher!

Ne rien lâcher !

 

Difficile, voire impossible de se faire une opinion sur un match lorsque nous le « voyons » par l’intermédiaire du prisme déformant d’un commentaire radio.
Nos seuls yeux pour les matchs joués à Furiani sont ceux des journalistes de RCFM. Hier l’absence de liaison radio entre le stade et les studios durant une trentaine de minutes nous a privés du seul moyen de nous faire une idée des équipes en présence et par là-même du match.

Contrairement aux dernières rencontres, le Sporting n’a pas réussi à ouvrir rapidement la marque. Sans faire injure aux derniers visiteurs, Fréjus présentait un groupe d’un autre niveau : 5ème au classement, 2 victoires et 2 nuls à l’extérieur en 7 matchs.

L’expulsion de Cahuzac face à Beauvais aura une nouvelle fois obligé Frédéric Hantz à modifier la composition de son équipe.
Exit Cahuzac, entrée de Khazri dans le rôle de n°8 qu’il a si bien tenu face à Sochaux en Coupe de la Ligue. Surprise par contre avec la titularisation de Barthélémy en lieu et place de Moizini pourtant très bon à Beauvais (1 passe décisive). Le reste de la composition est « normal» si l’on considère qu’Angoula arrière-droit est une position « normale »
Cette modification apportée à la composition de l’équipe ne semble pas avoir apporté ce qu’en attendait notre coach.

En effet, Moizini retrouvera sa place à l’heure de jeu apportant un peu plus de mordant à l’attaque bastiaise.
Le gardien de Fréjus tient néanmoins « la baraque », et malgré ce changement, le spectre du 0 à 0 comme face à Rouen se profile.
Nouveau changement, mais plus tactique celui-là à la 82ème minute. Angoula sort. Moizini le remplace au poste d’arrière droit et Sylla entre en attaque.
Nos bleus continuent de pousser et sur pense-t-on la dernière action du match (nous entrons dans les arrêts de jeu) le goal Fréjusien dévie en corner une reprise de la tête de Sans. Cette ultime occasion sera la bonne ! Au milieu d’un paquet de joueurs Sylla entré quelques minutes plus tôt expédie le ballon au fond des filets !!!

C’est l’explosion de joie à Furiani. Sur le terrain comme dans les tribunes. Même les Turchini qui à l’écoute de RCFM qui a pu rétablir sa liaison participent à cet intense moment de joie…

Plus qu’une 7ème victoire consécutive, c’est l’abnégation de cette équipe qui est à souligner, équipe drivée par un coach volontaire et profitant de toutes ses armes offensives pour forcer la décision.
Il fallait en effet oser l’entrée de Sylla doublé du passage de Moizini au poste d’arrière droit !

Cette difficile victoire nous apporte son lot d’informations. D’abord, et ce n’est pas une découverte, chaque match sera un combat à mener et à gagner quel que soit l’adversaire.

Malgré cette série de 7 victoires consécutives sûrement inédite à ce niveau, le trou n’est pas complètement fait avec le 4ème à 7 points certes, mais avec la victoire à 3 points… Il faut donc continuer ce marathon sans faiblir. Est-ce possible ?
Avec dès la semaine prochaine une régularité retrouvée, 1 match par semaine, le groupe va pouvoir se remettre à travailler plutôt que de se soucier principalement de récupérer entre 2 journées.

Le dernier des 3 matchs en 8 jours  va nous conduire à Pacy sur Eure.
L’équipe locale actuelle 14ème du classement ne figure pas parmi les « ténors » du championnat.
Ses performances à domicile n’ont pas non plus de quoi effrayer un leader :

 7 matchs, 2 victoires, 2 nuls et 3 défaites. 5 buts marqués et 8 encaissés. La seule donnée remarquable.

Ses résultats face aux « gros » sont contrastés : Défaites à domicile face à Beauvais, face à Guingamp récemment (0-1) victoire sur Amiens en septembre. Nuls contre Strasbourg et à Cannes (0-0).

Une nouvelle fois nos bleus vont être soutenus par les « exilés ». Nous ne nous avancerons plus à pronostiquer leur nombre ! Il y en avait près de 150 à Beauvais vendredi dernier.

Cette présence est appréciée comme le témoignent les propos d’un dirigeant :

« Bravo et merci pour tout. Les joueurs et le staff se rendent compte qu’on n’avait pas raconté de « conneries » en leur disant qu’ils ne seraient jamais seuls. Cela avait commencé à Rodez où ils avaient été surpris d’y voir des supporters et maintenant ils savourent à chaque fois le plaisir de vous voir. Ils sont heureux et fiers ! Comme nous tous… »

… et les résultats plaisent aux Turchini ! Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

FORZA BASTIA!

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