Qui était David, qui était Goliath?

Qui était David, qui était Goliath ?

 Déclic ou des claques ?

C’était le titre d’un article paru sur le site foot-national.com le 25 novembre dernier à propos du changement d’entraîneur à Alfortville.

Peut être le déclic pour ces derniers, mais assurément une claque pour les Bastiais et les Turchini !

Il est pourtant incontestable que le Sporting ne tourne pas aussi bien en ce mois de novembre qu’il n’a pu le faire en octobre. Les matchs face à Fréjus et Pacy bien que gagnés avaient laissé entrevoir les premiers signes d’une baisse de régime. La défaite en Coupe de France à Istres n’a semble t-il pas inquiété plus que cela les supporters. Il faut dire que  des circonstances atténuantes ont chaque fois été trouvées pour expliquer ces résultats. (formation très défensive, conditions météo, niveau hiérarchique…)

Aujourd’hui on ne peut plus se cacher derrière ces excuses. C’est le dernier de la classe qui est reparti avec un point. Les supporters avaient «gagné» le match avant qu’il ne soit joué. Les joueurs ont-ils pensé la même chose ou sont-ils «carbonisés» ?

Nous avons pu apprécier depuis le début de saison la «méthode Hantz» Il est donc difficile d’imaginer un manque de motivation de la part de l’équipe. Si tel avait été le cas, nul doute qu’à la mi-temps du match face à Alfortville il aurait remis «les pendules à l’heure»

 C’est donc plutôt du côté de l’état physique et moral qu’il faut chercher d’où vient cette baisse de régime.

Pour les 24 matchs qui se sont déroulés depuis le début de saison, 21 joueurs ont été utilisés au moins une fois dont 6 très très peu. (El Azzouzi, Barthélémy, Niangbo, Rocchi, Vanucci et Garcia) Cela veut dire qu’une quinzaine de joueurs a vraiment participé à la compétition! Notre effectif, limité en quantité, est vraisemblablement une des raisons des difficultés actuelles. Il suffit de le comparer avec celui de nos concurrents pour trouver une explication plausible.

Le coach espère avoir 45 points à la mi-parcours. Il en reste donc 6 à engranger lors de nos 3 prochains matchs.

Ce qui il y a quelques temps encore semblait une simple formalité, nous impose aujourd’hui d’y regarder plus près.

3 matchs dont 2 à l’extérieur face à des formations de deuxième moitié de tableau et 1 à Furiani face à Luzenac une des équipes surprises de cette première moitié de championnat. 6 points c’est 2 victoires. Si nous considérons que la victoire à domicile est obligatoire, il nous faudra gagner un des deux matchs à l’extérieur.

Quel «Bastia» y verrons-nous ? Celui flamboyant d’octobre ou celui des dernières rencontres ? Pour parvenir à l’objectif fixé, il n’y a pas d’autres solutions que de redonner un coup d’accélérateur avant la trêve. Ensuite, les joueurs bénéficieront de quelques jours pour décompresser et se ressourcer en vue de la deuxième partie de saison. Les blessés auront récupéré, et qui sait peut être une ou deux recrues intégreront l’effectif pour participer à la remontée en L2 à laquelle tout un peuple aspire.

 FORZA BASTIA!

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