Aux donneurs de leçons…

Aux donneurs de leçons…

Le premier match de la série de 4 annoncés comme déterminants était au programme de nos Bleus ce samedi à Strasbourg.
Le coach nous a réservé quelques surprises dans son 11 de départ. Exit Robail, Suarez et Mary ! Si les 2 premiers ne sont pas au top physiquement actuellement, la titularisation de Sans à la place de Mary pouvait surprendre. A moins que Frédéric Hantz ne pense déjà au prochain match contre Cannes et son géant Kohler…

Face à une équipe que l’on annonçait en regain de forme et pratiquant un bon football, la soirée s’annonçait bien. Fini les défenses « béton », les Strasbourgeois ayant un besoin vital de points pour espérer s’en sortir.
Le match débute pourtant avec une équipe bastiaise conquérante qui obtient un corner quelques secondes après le coup de sifflet de l’arbitre libérant les 22 acteurs..
Les Bleus ont semble t-il retenu la leçon. La domination bastiaise durera une vingtaine de minutes jusqu’à ce coup-franc mal dégagé par notre défense et repris de 30m par Outrebon. Une frappe limpide à ras de terre qui finit sa course dans les filets de Novaes.
Contrairement à la saison passée (maudite saison), ce but ne casse pas le moral de la trentaine de Turchini présente dans le « parcage » visiteurs. Nous savons que cette équipe a de la qualité, du cœur, et qu’elle ne renonce pas. La fin de match face à Bayonne est encore présente dans tous les esprits.
Deuxième surprise de Frédéric Hantz à la 40ème minute avec la sortie prématurée de Diallo. Malgré le nombre de fautes qu’il a subi depuis l’entame du match, il ne semble pas blessé. Nous apprendrons à la fin du match que c’est justement pour lui éviter une blessure qu’il a été remplacé….
La mi-temps arrive sans autre fait marquant.

Les Bastiais reviennent les premiers sur la pelouse. On sent la détermination et l’envie de reprendre le match rapidement. El Azzouzi rentre à la place de Sylla pour cette deuxième mi-temps.

Le jeu a repris depuis quelques minutes qu’un énorme frisson traverse notre «parcage». Nous sommes placés aux premières loges pour voir Choplin marcher sur le ballon et offrir un «caviar» à Mathloudi. Semble t-il plus fort en paroles désagréables qu’en finisseur, ce dernier manque l’immanquable en plaçant le ballon au-dessus de la cage désertée par Novaes. C’est certainement le tournant du match d’autant plus qu’à la 60ème minute, M. Guillard l’arbitre expulse Damour auteur d’in tacle assassin sur la cheville d’Harek. Début d’échauffourée, palabres, sifflets et nouveau changement dans le 11 bastiais, certainement pas prévu celui là. Robail descend au poste d’arrière gauche, Suarez prenant sa place au milieu de terrain.
Les sifflets qui ponctuent chaque touche de balle des Bastiais les galvanisent. Nos bleus reprennent les choses en mains malgré, une nouvelle fois, un arbitrage déplorable. Il faut une dizaine de minutes pour que Garcia ne remette les pendules à l’heure. Les sifflets ont momentanément disparus, le stade est silencieux. Seule, une poignée de spectateurs chante et saute de joie ! Le speaker au diapason des dirigeants locaux et du service de sécurité (voir par ailleurs) oublie d’annoncer l’égalisation. Le préposé au marquage a quant à lui dû s’absenter, le tableau d’affichage indiquant durant de longues minutes 1 à 0…
Peu importe. Nos Bleus ont égalisé. Et pourquoi pas enfoncer un peu plus ces strasbourgeois tout heureux de nous avoir précipités en L2 il y a quelques saisons ?
Malgré les changements et le long arrêt de jeu suite à l’agression sur Harek, M. Guillard ne fera pas jouer aucune minute supplémentaire.
Curieusement nous resterons sur notre faim !

Le résultat du premier des 4 matchs de février et donc positif sur le plan comptable. Le 4ème au classement Cannes, notre prochain adversaire justement, pointe à 15 points derrière le Sporting (avec un match en moins). Il y a donc moyen de maintenir, voir d’accentuer l’écart au classement. Ce sera ensuite le déplacement à Guingamp. L’ambiance y sera certainement tout aussi détestable qu’à Strasbourg, mais nous avons encore le temps d’y penser.

FORZA BASTIA

La vengeance est un plat…. Alsacien !

Il n’aura pas fallu bien longtemps pour nous apercevoir que les Strasbourgeois nous attendaient avec la ferme intention de nous faire payer leur échec au match aller. Nous, c’est aussi bien les joueurs que la trentaine de Turchini ayant fait le déplacement. (Certains depuis Nice !)
L’arrivée de nos Bleus au stade se passe dans l’anonymat le plus complet. Pas un strasbourgeois à l’horizon si ce n’est le portier permettant l’accès du car à l’intérieur de l’enceinte.

A la mode bastiaise, 2 fumigènes saluent cette arrivée.
La dizaine de supporters déjà arrivés gagne le « parcage » visiteurs. Un cerbère nous y attend et nous avertit avec un sourire qui en dit long sur l’extrême jouissance que lui procure son annonce, que nous ne pouvons pas entrer et que les forces de l’ordre ont été prévenues.

Contrôle d’identité, fouille et……………. Rien !

Déçu, le pitbull doit trouver autre chose. Les banderoles et le mégaphone prévu pour animer la tribune ! Voilà une bonne idée ! « Eh oui Messieurs, il faut une autorisation de la Ligue pour entrer des banderoles dans le stade !!! De la Ligue en National. Ignorant en plus…

Ne souhaitant pas envenimer les choses, nous nous contenterons des bandere et de nos cordes vocales pour soutenir nos joueurs.

Le restant de la soirée se passera sans encombre, la mauvaise réputation des supporters bastiais ayant une nouvelle fois été mise à mal.

Les dirigeants nous ont raconté quelques anecdotes des « bons moments » passés auprès de leurs homologues de ce club donneur de leçons. Un club qui en est à son 4ème président de la saison, un club affichant un déficit abyssal devant lequel la DNCG d’habitude si prompt à intervenir, ferme les yeux, un speaker qui, en fin de match histoire d’envenimer un peu plus l’atmosphère ose parler de fair-play, n’a même pas annoncé l’égalisation bastiaise, un club qui parle de voyous quand Fethi Harek quitte le stade en s’aidant d’une paire de béquilles… N’en jetez plus.
Enfin, si les choses se passent bien, le RCS sera rayé de la carte du football professionnel en fin de saison.
Salutations à M. Niang.

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