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CFA2 : Pacy 0 – Bastia 1

Au terme d’un match où le Sporting repart avec les 4 points de la victoire grâce à un Agostini en état de grâce et un nombre record de 5 sauvetages sur la ligne… Bastia assure son maintien définitif en CFA2 et c’est bien là l’essentiel.

Tavenot aligne une équipe renforcée de nombreux pros sur la verte pelouse de Pacy qui n’a pas trop souffert de la réception de Colmar hier soir…

Agostini
Valery – Perrot – Sodini (cap) – Sanaia
M’Bango – Vincent
Moizini – Rocchi – Garcia
Sylla
Remplaçants : Chevalier – Ravé –

Bastia évolue en 4-2-3-1 et dans un contexte particulier car de nombreux jeunes ont récemment pris connaissance du sort qui, leur était réservé.
Contrat pro ou pas ? Toujours est-il que ce type de match est très compliqué à préparer avec certains joueurs déçus et affectés des récentes décisions prises à leur égard.
Quand le rêve se confronte à la dure réalité d’un sport professionnel où il n’y a aucune place pour les sentiments…la chute peut être dure.

Bastia fait illusion dans ce début de match avec une magnifique occasion de Sylla dans les 5 premières minutes mais son tir du gauche est un poil trop sortant alors que le portier local était battu.
L’équipe n’y est pas avec un manque de détermination patent, une forme d’inhibition latente, une carence chronqiue dans les duels et l’impact. Pacy se ballade en milieu de terrain et joue bien et se créera de nombreuses occasions.

Fort Alamo dans les 6 mètres bastiais !

La rencontre tourne clairement à l’avantage des normands qui sentent leurs hôtes à coté de la plaque. Agostini retarde l’échéance qui devient inéluctable et sur deux énormes cafouillages, les 6 mètres bastiais se transforment en guerre de tranchées.
Quand un boulet passe, Agostini est à la parade ou suppléé par l’un de ses défenseurs sur sa ligne. Bastia a la tête sous l’eau malgré quelques combinaisons prometteuses sur le plan offensif.

A force de subir, Moizini sonne la révolte et sur un une deux finement joué avec ce dernier, Garcia déborde coté droit, efface d’un coup rein son adversaire qui le descend…l’arbitre ne peut siffler que pénalty au grand dam de la cinquantaine de suppporters locaux qui donnent de la voix…
Garcia s’élance et marque d’un plat du pied bien ajusté
Pacy 0 – Bastia 1

C’est lourd payé pour Pacy d’autant que le siège du but bastiais reprend…les vagues se succèdent mais les dieux du ballon sont corses car les insulaires rentrent aux vestiaires avec cet avantage capital d’un but…alors que la logique n’est aucunement respectée.

La seconde mi-temps repart sur un rythme toujours aussi soutenu entre deux équipes qui se rendent coup sur coup…mais le onze bleuet est mieux en place suite au recadrage de Benoît Tavenot à la mi-temps.
Bastia ne subit plus mais peine à porter l’estocade…l’avant dernière passe ou la dernière passe est toujours mal ajustée ce qui permet aux locaux de continuer à croire en leur destin…d’autant que leur avant centre local se présente seul devant Agostini accouru du diable vauvert…le lobe…mais non Agostini d’une claquette miraculeuse sort la balle d’égalisation.

Le portier corse devra encore s’activer et compter sur l’aide de ses partenaires pour maintenir le bateau à flot et le temps s’égrène..
Quant aux razzias corses dans l‘arrière garde locale, elles ne débouchent pas sur un second but synonyme de fin du match…trop de précipitation, un manque de justesse polluent le jeu offensif.

Pacy joue ses dernières cartes, la tension monte d’un cran et Garcia se paye un long tête à tête front contre front avec un premier défenseur local puis un second…l’ambiance est électrique d’autant que Pacy ne comprend toujours pas comment ce diable d’Agostini fait pour réduire à néant leurs occasions.

Le coup de sifflet est donné mais la tension demeure de longues minutes avec un Garcia pris à partie par des joueurs locaux et la foule qui exige sa tête…mais l’essentiel est ailleurs…
Face à une équipe qui jouait sa survie, dans une ambiance de fin de cycle plombée, le Sporting repart avec les 4 points de la victoire synonymes de maintien.

Les joueurs :
Agostini fidèle à lui-même : placide, décisif et excellent…
Valéry et Sanaia furent tous deux empruntés..
Perrot a livré une prestation dans l’axe moins convaincante que par le passé
Sodini fut précieux et a su insuffler mordant, encouragements et hargne à ses partenaires…
M’Bango a eu du mal en début de match (il revient de blessure) mais a su hisser son niveau
Vincent a livré une prestation plus neutre qu’à l’accoutumée..
Rocchi semblait fatigué…
Moizini était venu pour jouer…impliqué et engagé tout comme Sylla tout le long de la partie..
Garcia a livré un bon match mais m’est apparu très nerveux…
Lorenzi a fait une bonne rentrée..celle de Ravé fut plus neutre…

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