Luzenac, Furiani ?
Luzenac-Bastia, le match piège par excellence.
En effet, le Sporting assuré de remonté en L2, assuré du titre de champion n’a plus grand chose à attendre de ce championnat, se ce n’est que quelques records histoire de maintenir un peu de motivation…
De son côté, Luzenac doit encore arracher 1 point pour être officiellement assuré de son maintien. Les Ariégeois n’ont perdu que 2 matchs à domicile (Fréjus et Colmar) et ont accroché les leaders (3 nuls 1 à 1 face à Amiens, Guingamp et Strasbourg). Ils n’ont concédé que 11 buts en 18 matchs. Pas de cadeaux donc à attendre de leur part.
Et pourtant, c’est par une haie d’honneur que sont accueillis nos Bleus, Cahuzac en tant que capitaine recevant même un bouquet de fleurs !
Le match peut donc débuter dans ce stade Paul Fédou que nous qualifierons d’original. Une seule tribune, 240 places assises le reste des spectateurs se plaçant debout derrière la main courante… Le terrain est petit, mais surtout latéralement en pente ! Pas loin d’un mètre de différence d’un côté à l’autre ! Terrain homologué pourtant…
Les délégués de la rencontre, se distinguent également. Au mépris des règlements pourtant affichés, et par décision personnelle nous disent-ils, ils interdisent aux Turchini d’entrer avec les drapeaux munis de hampes souples !
Est-il utile de préciser que la boutique des supporters locaux située dans l’enceinte vend des parapluies…
Le match débute donc, et en moins de 10 minutes est déjà plié ! Diallo à la 6ème puis Sylla à la 9ème ont fait trembler les filets de Grégory le gardien ariégeois.
Un trop grand respect des adversaires ou une très grande différence de niveau, toujours est-il que nos Bleus domine ce match de la tête et des épaules.
Les Bastiais lèvent le pied ce qui est bien compréhensible, et un corner des Luzenacois nous permet de nous rendre compte, si besoin était, que nous avons une excellente doublure au poste de gardien en la personne d’Agostini. Deux arrêts extraordinaires sur deux reprises à bout portant. Dumé ne fait que confirmer à chacune de ses titularisations qu’il est mieux qu’une place sur le banc. Cruel dilemme lorsque l’on possède 2 bons joueurs.
A la ½ heure de jeu, Cahuzac ressentant une douleur au genou droit est remplacé par Khazri. Frédéric Hantz n’avait certainement pas envisagé un changement aussi rapide. Cioni légèrement souffrant n’ayant pas débuté le match, la défense est composée d’Harek, Sans et Choplin, Moizini devant lui occuper tout le flanc droit.
Malgré tout, le Sporting déroule et bénéficie d’un penalty quelques minutes plus tard. Suarez se fait justice et porte son total buts à 20 !
A quelques secondes de la pause, Sylla s’offre un doublé. En étant appliqués mais sans donner l’impression de forcer outre mesure, nos Bleus ont ôté tout suspense au résultat final.
Quelle va être la physionomie de la 2ème période ? Les Bastiais vont-ils affoler les compteurs ou vont-ils gérer en pensant aux heures de car qui les attendent pour rejoindre Marseille directement après le match ?
Pas de changement de joueurs à la reprise, mais les locaux semblent avoir oublié leurs complexes aux vestiaires. Ils arrivent à approcher des buts d’Agostini, et tentent même quelques frappes que notre gardien détourne ou arrête avec brio.
Pour le dernier ¼ d’heure, Frédéric Hantz lance Cioni. Son entrée est tonitruante. Son premier ballon il le convertit en but d’une frappe croisée d’environ 25m. Cela ne décourage pas les Luzenacois qui vont bénéficier d’une mésentente entre la défense centrale et le gardien pour inscrire un but salué par les spectateurs locaux…
Cela n’enlève rien à la démonstration bastiaise, l’arbitre arrêtant même le supplice en ne faisant pas jouer de temps supplémentaire.
Les « craintes » évoquées en début de soirée ont donc été balayées au bout de 10mn à la plus grande joie de la trentaine de Turchini présents.
Nos joueurs ont joué avec sérieux tout au long du match. Si nous pouvions avoir un petit regret (nous devenons exigeants!) c’est le nombre de centres plus ou moins ratés qui n’ont pas permis à Suarez de faire grimper son compteur « buts ». Il y avait largement de la place.
Nous aurons également moyennement apprécié que seul quelques-uns uns soient venus saluer les Turchini à l’issue de la rencontre…
Le prochain match, le dernier de la saison à Furiani se doit d’être une fête. Tout est fait pour qu’il en soit ainsi côté cour avec l’anniversaire des 30 ans de la victoire en Coupe de France (avec la participation de nombreux acteurs de cette finale), et titre de national obtenu cette saison. Une nouvelle victoire à domicile, la 15ème, est donc obligatoire !
Messieurs les Orléanais tenez-vous le pour dit.
FORZA BASTIA!