Le jour et la nuit…
Telle la girouette Martel changeant de cap au moindre appel téléphonique, l’ensemble des médias a viré cuti suite au match Bastia-Arles disputé à Créteil le week-end dernier. Tout ou presque ce qui est bastiais est beau et gentils : Mobilisation à Duvauchelle, spectateurs à Furiani pour suivre le match à la radio et retour des joueurs à Poretta accueillis par 400 Turchini. Le summum si l’on peut dire a été atteint pas CFOOT diffusant en boucle, sans citer la source !, les images de Dumé Monti…
L’appel téléphonique du Président de la LFP à Pierre-Marie Géronimi dès la fin de ce match est pour le moins curieux. Il arrive bien tard, 15 jours après sa sortie intempestive après la rencontre face à Lens, et toujours sans la moindre compassion pour Alain Seghi. Le ridicule ne tue pas dit-on, l’hypocrisie non plus semble t-il…
Si les dirigeants bastiais ont pris bonne note de la volonté d’apaisement de la Ligue et la proposition de rencontre entre le deux parties, ils n’en demeurent pas moins déterminés à poursuivre les actions entreprises auprès des tribunaux afin de faire reconnaître le bon droit du Sporting dans cette affaire. Leur confiance en Thiriez étant limité, ils ont demandé que cette réunion se tienne en présence d’un représentant du Ministère des Sports. On est jamais trop prudent…
Côté terrain, après la démonstration face à Arles, c’est à Laval que le Sporting à rendez-vous ce week-end.
Au 1/3 de ce championnat qui ne s’est pas encore vraiment décanté, Laval est bien calé en milieu de tableau à 4 points du podium et à 5 de la zone de relégation. C’est une équipe accrocheuse qui affiche 4 victoires 6 nuls et seulement 3 défaites tout comme nos Bleus, qui marquent peu de buts (14) mais qui en encaisse peu également (13). Ses résultats à domicile peuvent laisser quelques espoirs avec en 7 matchs 3 victoires, 2 nuls et 2 défaites.
C’est une nouvelle fois devant un beau « parcage visiteurs » que se déroule cette rencontre. Des membres du groupe BASTIA1905, en dépit de conditions météorologiques, ont programmé ce déplacement. Rejoint par la diaspora ce n’est pas loin de 200 Turchini qui sont prêts à encourager leurs favoris.
C’est le même « 11 » qu’à Créteil qui débute la rencontre. De cette première mi-temps la seule véritable occasion bastiaise reviendra à Genest qui place une tête au ras du poteau de Balijon. C’est dire les difficultés qu’éprouvent nos Bleus dans le dernier geste.
Pas grand chose non plus en deuxième période. Le remplacement de Diallo peu à son affaire ce soir par Moizini à la 64ème entraîne un turn-over en attaque. Khazri recule d’un cran pour occuper le poste de distributeur, et Genest passe de droite à gauche. Hélas, cette entrée et ces permutations n’apportent pas grand chose de positif, et Genest cède à son tour sa place à Suarez.
Première grosse frayeur quelques minutes plus tard lorsque Novaes rate son dégagement. Viale récupère le ballon au centre du terrain et file seul au but lorsque l’arbitre siffle une main de l’attaquant. Ouf ! Les Lavallois jouent le contre ( !) et Choplin offre une nouvelle grosse occasion à Viale qui rate le cadre. Nouveau ouf de soulagement. A la 85ème sur un nouveau contre Lavallois (re !) Viale parti à la limite du hors jeu déborde Choplin et trompe Novaes. C’en est terminé de nos espoirs tant nos Bleus ont été inefficaces ce soir devant les buts lavallois.
Enorme déception du côté des supporters. Le résultat bien sûr, mais aussi la fuite des joueurs à la fin de la rencontre. Très peu sont venus les saluer malgré « une prestation » remarquable faite de chants et d’encouragements 90 minutes durant…
Comme à son habitude M. Lesage, l’arbitre, aura distribué une pluie de cartons dans un match tout à fait correct. 3 côtés lavallois, 5 côtés bastiais. Harek, Khazri et Cahuzac ne peuvent que le remercier, cela leur permettra de purger le match de suspension automatique contre l’équipe de la Seyne en Coupe de France. La psychologie et la clairvoyance c’est bien connu, ne sont pas les qualités premières de nos arbitres…
Le jour et la nuit comparé à la semaine passée. Frédéric Hantz avait raison lorsqu’il disait craindre un certain relâchement de ses joueurs, les médias ayant tendance à oublier quelque peu le Sporting ces derniers jours faisant ainsi retomber la pression. Notre équipe toujours aussi joueuse a du baisser pavillon face à une solide formation lavalloise jouant à merveille le contre !
Nos bleus auraient pu jouer des heures sans marquer le moindre but tant notre jeu offensif aura manqué de percussion tout au long de la rencontre. Nous retiendrons en tout et pour tout que 2 véritables occasions dans ce match. La tête de Genest en 1ère mi-temps et la reprise ratée de Choplin dans la surface suite à la seule et unique montée d’Angoula. Trop peu pour espérer mieux.
Les 15 jours qui viennent permettront-ils de régler ces problèmes de finition alors que paradoxalement le Sporting possède la 2ème attaque de L2 ? Où serions-nous si nous avions possédé un véritable « tueur des surfaces » ?