Un 10 de coeur!

Un 10 de cœur !

 

C’est un « 11 » quelque peu modifié qu’aligne Frédéric Hantz pour ce match face à Guingamp. Si Cioni blessé est remplacé par le polyvalent Angoula, Marque lui est titularisé pour la seconde fois consécutive au centre de la défense. Sans se retrouve sur le banc. C’est l’association Suarez-Maoulida auteur de 5 des 8 buts inscrits en coupe de France qui mène l’attaque.

Le score du match retour de la saison passée ici même au Roudourou est sûrement présent à l’esprit des Bretons qui entament le match tambour battant.  Nos Bastiais ont bien du mal à récupérer le ballon, et lorsqu’ils le font, c’est pour le perdre immédiatement. Des premières minutes qui ne laissent rien augurer de bon. De fait, Douniama convertit en but un tir que Novaes ne parvient qu’à dévier sur son poteau dès la 11ème minute ! Difficile entrée en matière face à une équipe assez hermétique en défense… Guingamp 1 Bastia 0

Heureusement, il ne faut que 4 minutes aux « Bleus » pour égaliser, Maoulida se trouvant là où il faut pour reprendre un tir de Diallo renvoyé par le poteau de Samassa.  15ème Guingamp 1 Bastia 1

Au niveau du score les pendules sont remises à l’heure, mais dans le jeu, les nôtres ont toujours beaucoup de mal à enchaîner. Trop d’imprécisions dans la transmission du ballon face à des bretons remontés.

Le tournant du match ? Alors qu’un Bleu reste au sol près de la surface de réparation des guingampais, ces derniers continuent de jouer malgré les réclamations bastiaises l’arbitre n’intervenant pas. Cela a le don d’énerver quelque peu notre capitaine. Lorsque l’arbitre se décide à prendre des informations auprès du blessé, Cahuzac et certains de ses partenaires  font le reproche à Atik de son manque de fair-play. Réponse ou pas, notre bouillant capitaine pousse légèrement Atik qui en bon comédien s’écroule. Rouge pour Cahuzac, et il reste plus d’une heure à jouer ! Comment avec on expérience « Cahu » peut-il encore perdre ses moyens sur de tels faits de jeu ?

Forts de cet avantage numérique les locaux en rajoutent dans la simulation tentant d’abuser l’arbitre en plongeant systématiquement au moindre contact dans la surface. A la troisième tentative, c’est le buteur Douniama qui paye pour les autres en recevant un carton jaune.

Nos Bleus subissent, les relances des arrières étant particulièrement imprécises. Novaes déjà bien en jambe nous gratifie des quelques belles parades. Et nous n’avons encore rien vu !

Une toute petite minute d’arrêts de jeu et l’arbitre siffle la mi-temps. Cela va sûrement permettre au coach de recadrer le groupe.

 

Au retour des vestiaires, les mêmes 11 Bastiais retrouvent le terrain avec  un marquage plus serré semble-t-il. Les Bretons tentent beaucoup, mais Novaes est impérial. C’est le début d’un grand show auquel s’ajoute la « baraka » des grands gardiens.

C’est typiquement le match où l’équipe en infériorité numérique doit tout donner. Diallo, et à un degré moindre Maoulida ne rentrent visiblement pas dans le moule. Nonchalants, peu agressifs, manquant de « gniak » tous les deux seront remplacés. Dans un premier temps, Sans entre à la place de Diallo ce qui oblige Choplin à monter d’un cran. Le milieu de terrain s’en trouve immédiatement renforcé. Puis c’est Suarez qui sort remplacé par Sanaïa prenant lui aussi une place au milieu de terrain. Le message de Frédéric Hantz est clair ! Ne pas perdre ce soir !

Les locaux se créent malgré tout toujours des belles occasions ne ressentant aucune fatigue de leur match en retard joué mardi à Arles. Nous l’avons dit, un très grand Novaes ou ses montants s’opposent à toutes les tentatives guingampaises. Pourtant, sur une contre-attaque, Rothen l’homme du match avec Novaes, adresse un tir violent que Samassa ne peut contrôler. Maoulida dans le 6 mètres s’emmêle les pieds ratant l’occasion d’offrir la victoire aux « Bleus ». Quelques minutes plus tard, il est remplacé par El Azzouzi qui à son tour bénéficie d’une bonne opportunité, sa déviation de la tête étant sauvée sur la ligne de but !

Histoire de gagner quelques précieuses secondes, Gourvenec effectue ses derniers changements. Le 4ème arbitre annonce 4 minutes supplémentaires, autant de souffrance pour nos Bastiais aussi chanceux qu’héroïques. Enfin le coup de sifflet final après un ultime coup-franc et la délivrance pour la bonne cinquantaine de Turchini présents !

Forza Bastia! Uniti Vinceremu!

Après les décisions de la commission de discipline rendues ce jeudi, toujours aussi injustes que lourdes à l’encontre du Sporting, était-il nécessaire de donner le bâton pour se faire battre ? Comment notre capitaine peut-il encore tomber aussi naïvement dans le piège de la provocation ? Avec l’entame difficile de ce match, c’est visiblement 11 « guerriers » qu’il fallait sur le terrain. Réagir comme il l’a fait laissant ainsi ses partenaires en découdre avec 11 Guingampais remontés à bloc est difficilement pardonnable. Les prochaines échéances avec notamment 2 très longs déplacements en 4 jours justifiaient la présence de toutes les forces vives de l’équipe. Le Sporting en sera malheureusement privé.

Nous attendons avec impatience la réponse des dirigeants concernant les différentes sanctions prises à l’encontre du Sporting dans les « affaires » dites de Monaco et de Lens.  Les vidéos prouvant que les dires du délégué Fiore ne sont que mensonges et diffamations ont-elles été présentées à la commission ? Si oui, « les preuves irréfutables » ont-elles été jugées insuffisantes ou s’est-on vu « trop beau » ? Une chose est sûre, avant la prochaine convocation il faudra faire preuve de moins de certitudes afin que les Turchini ne se bercent pas d’illusions avant d’appréhender les  jugements rendus.       

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Une réponse à “Un 10 de coeur!”

  1. Avatar de Petru
    Petru

    Merci pour ce compte rendu précieux pour ceux qui ne peuvent se déplacer. A travers ce résultat, l’équipe a démontré qu’elle avait de la générosité, de l’orgueil et probablement l’un des meilleurs gardiens évoluant en France. Un point pris à Guingamp, en jouant à dix, est très significatif de nos capacités.
    Quant à l’expulsion de Cahuzac, le fait relève plus de l’irresponsabilité et de la bétise d’un capitaine. De part son attitude récurrente, il compromet les bonnes dispositions de son équipe. Il devrait recevoir en toute logique une lourde sanction.

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