Ils ont osé !
Déjà un premier reniement !
Malgré la promesse faite par M. Fournet-Fayard alors Président de la FFF, une journée de football professionnel s’était déjà déroulée un 5 mai. Pour ce 20ème anniversaire de la plus importante catastrophe du football français la finale de la Coupe de France était ni plus ni moins prévue de se jouer le 5 mai 2012 ! Après une première intervention auprès des instances dirigeantes, la finale avait été avancée d’une semaine. La date du 5 mai se trouvant de fait « libérée » la LFP et son sinistre Président Thiriez ne trouvaient pas mieux que d’y placer la 36ème journée de l’actuel championnat de L1 !! Honte à eux !
Depuis, de nombreuses démarches ont été effectuées afin que la parole donnée en son temps soit respectée. La dernière de ces démarches date de ce jeudi 8 décembre. Elle émane du Sporting et a été présentée par Yves Pianelli Président de l’Association SC Bastia lors de l’Assemblée Générale de l’UCPF (Union des Clubs Professionnels de Football). La demande était qu’aucun match ne se déroule le 5 mai 2012, comme tous les 5 mai à venir. Cette proposition a été adoptée à l’unanimité. ( http://www.sc-bastia.net/v4/?p=13089 )
En plus du mépris, le mensonge !
Aujourd’hui vendredi 9 décembre, se tenait l’Assemblée Générale de la LFP, et voici le communiqué mis en ligne sur son site :
Réunie le 9 décembre 2011, le Conseil d’Administration de la LFP a pris les décisions suivantes :
Une journée du souvenir pour commémorer le drame de Furiani
De même que la FFF, la LFP a décidé de faire du 5 mai une journée du souvenir. Une minute de silence sera observée avant le coup d’envoi des rencontres des 36èmes journées de Ligue 1 et de Ligue 2. Cette journée du souvenir sera étendue à l’ensemble des rencontres organisées par la FFF. Cette initiative avait été souhaitée par l’ensemble des clubs professionnels français dont le SC Bastia. (http://www.lfp.fr/corporate/article/les-decisions-du-9-decembre.htm)
C’est tout simplement scandaleux! Non seulement ce n’est pas la demande qui a été adressée par les Présidents de Club, mais y associer le Sporting en laissant supposer qu’il est d’accord avec cette décision est tout simplement abject. Il est grand temps qu’un important ménage soit fait à la LFP à commencer par son Président. De décisions en décisions, son « anti-corsisme » apparaît au grand jour. Jusqu’à présent seul le Club en subissait les conséquences. Aujourd’hui un nouveau pas est franchi en s’attaquant au respect dû aux 18 victimes et à tous les blessés de la catastrophe.
Il faut savoir ne pas aller trop loin.
