Tous les chemins mènent à Bastia… pour qui veut y aller !

Tous les chemins mènent à Bastia… pour qui veut y aller !
Le bras d’honneur d’un lâche.

Nous ne pouvions rater ce dernier rendez-vous de la saison de nos Bleus à Furiani. C’est certes par le chemin des écoliers que nous nous y sommes rendus, mais nous y sommes allés.

Après un détour par Annecy où nous avons assisté au match opposant Evian-Thonon-Gaillard et Lyon (adversaires qui ne nous ont pas spécialement impressionnés) c’est par la route jusqu’à Livourne puis en bateau jusqu’à Bastia que nous avons rejoint la Corse.

Après une telle expédition deux choses s’imposaient : S’installer à une terrasse sur la place et prendre les dernières nouvelles dans le Corse-Matin. Si le café fait du bien, la lecture de la presse fait mal ! « IL » a osé aller plus loin que le mépris affiché jusque là à l’égard du Sporting, de ses joueurs et des victimes et famille de victimes de la tragédie du 5 mai 1992.
Alors que l’on connait le nom du vainqueur du championnat de L2 depuis plusieurs semaines, alors que l’on a fait venir à Paris il y a 15 jours un membre du Sporting afin de préparer la cérémonie de remise du trophée, c’est la veille « qu’il » annonce sa défection.

Absent lors des cérémonies commémoratives des 20 ans de la catastrophe c’est un évident manque de respect vis-à-vis des 18 victimes et des nombreux blessés du drame.
Absent pour la remise du trophée récompensant le travail de toute une saison des joueurs, entraîneurs et dirigeants c’est injuste et mesquin.
Absent à Furiani pour faire face aux sustenitori c’est lâche.

Trouver pour seule excuse la célébration du centenaire du club de « son ami » pour fuir c’est indigne du Président de la LFP. Il l’a pourtant fait. VERGOGNA A ELLU !

L’absence du moustachu n’est pas une raison de ne pas fêter nos champions. Au contraire ! La rencontre entre Bastia et Nantes n’en entre pas moins dans le cadre des rencontres placées sous l’égide de la LFP. Les joueurs du FC Nantes respectueux du parcours de nos joueurs cette saison souhaitent leur faire une haie d’honneur. M. Kremer le délégué s’y oppose arguant que cela n’est pas prévu au protocole ! Les Nantais, et il faut les en féliciter, ne tiennent pas compte de cette ineptie !

14000 spectateurs sont présents à Furiani pour suivre ce dernier match de la saison à domicile. C’est une composition classique qu’aligne Frédéric Hantz ce soir : Novaes, Angoula, Mary, Choplin, Harek, Cahuzac, Rothen, Diallo, Khazri, Maoulida et Suarez.

Le coup d’envoi fictif est donné, c’est tout un symbole, par les vainqueurs du titre de champion de D2 de 1968 !

Ce match, cette soirée, cela doit être la fête. Certains nantais ne l’ont pas compris et quelques tacles un peu trop appuyés auraient pus (dus) être évités. Rothen et Diallo étant les principales cibles. Un rapide « recadrage » de Cahuzac et tout rentre rapidement dans l’ordre. Le match s’en trouve plus ouvert, et sur une contre attaque nantaise Wiltord lance parfaitement Pancrate dans le dos de la défense bastiaise qui d’une pichenette lobe Novaes sorti à sa rencontre. (32ème Bastia 0 Nantes 1). Pas d’abattement ni du côté des joueurs ni du côté des sustenitori, la confiance et l’envie de bien faire comptant parmi les qualités de ce groupe.
Il faut moins de 10 minutes à nos Bleus pour rétablir l’équilibre au tableau d’affichage. Après un pressing lui permettant de récupérer le ballon à 25m des buts nantais, Rothen d’un maître tir ajuste Riou avec la complicité du poteau. (40ème Bastia 1 Nantes 1) C’est la fête dans les tribunes ! Après ses 3 buts sur coup-francs, Rothen prouve qu’il sait encore marquer sur une action de jeu !
Les Bastiais revenus au score ne se reposent pas sur leurs lauriers pour autant. Après plusieurs actions dans le camp nantais, c’est Maoulida qui tente une frappe à la limite des 16,50m. Riou ne peut que repousser le ballon dans les pieds de Suarez qui n’en espérait pas tant. Plat du pied gauche et but ! (45ème Bastia 2 Nantes 1).

Retour sur le terrain pour la 2ème mi-temps avec une haie d’honneur composée cette fois par les épouses et les enfants des joueurs bastiais. Nouvelle intervention du délégué traitée avec le même mépris que la première…

Durant cette 2ème mi-temps, puisqu’il faut tout de même parler un peu de football, nous retiendrons deux actions. D’abord la belle frappe d’Angoula à 20m des buts nantais frôlant le poteau, puis la non moins belle intervention de Novaes cette fois vainqueur de son face à face avec Pancrate. Mais les faits les plus marquants de cette 2ème période sont liés aux trois changements effectués par le coach. Le premier à la 64ème mn est le passage de témoin entre Suarez (9 buts cette saison en championnat) et le jeune Thauvin. Puis c’est au tour de Rothen de céder sa place à Périatambée (79ème) qui met fin à sa carrière professionnelle et enfin à deux mn du coup de sifflet final c’est Cioni qui entre à la place de Diallo partant rejoindre le Stade Rennais. Beaucoup d’émotion et un tonnerre d’applaudissements aussi mérités que chaleureux lors des trois changements.

Lorsque M. Jochem l’arbitre siffle la fin de la rencontre c’est une joie immense qui parcourt les travées au rythme d’une « ola » de nouveau de sortie.
Les Nantais, les arbitres, les délégués, tout ce beau monde regagne les vestiaires, et nous, nous allons faire la fête entre nous !
Comme jadis Napoléon, le Sporting se sacre lui-même !

Un podium, des anciens, des médailles, nos médailles, une coupe, notre coupe, il n’en faut pas plus. Un à un joueurs, membres des staffs technique et médical reçoivent de la part des glorieux ainés la breloque commémorant ce citre avec que Cap’taine Cahuzac ne brandisse la coupe symbolisant NOTRE titre.

Avant de quitter le podium, les joueurs nous offrent une surprise en entonnant le « ssu cantu » repris par tous le stade. Le tour d’honneur prévu tourne court, la joie est telle que des centaines d’accaniti envahissent la pelouse pour partager au plus près ces moments d’intense bonheur.

Ne dit-on pas qu’ « il vaut mieux être seul (enfin 14000 tout de même) que mal accompagné » ? Cette belle soirée l’a démontré si besoin était.

UNITI VINCEREMU E FORZA BASTIA !

PS: Un grand merci à Kaï et Grifo, à Ludovic, à Châtaigne, Louis et Jérôme qui m’ont tous aider au cours de ces 3 jours.

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2 réponses à “Tous les chemins mènent à Bastia… pour qui veut y aller !”

  1. Avatar de Matranga
    Matranga

    Je suis enormement fier des joueurs qui offrent honneur a la terre corse!
    Je dis un grand MERCI a MR Hants pour son caractere et a tout ceux qui sont honnete envers leurs supporters pour ne pas accepter une coupe sans suite merci de n avoir rien laché !!! Merci de ns avoir offert une remise de coupe tt les honneurs et le bonheur d avoir vue tout sa au soit prvus!Ont a pas besoin de lui !!! « UNITIIII » IL A Jjuste fait preuve de lacheté et d afront ! Il a accumulé les erreurs envers notre club !Pour ma part parti jeudi du continent pour arriver vendredi matin d une journee tres longue ou mes deux jeun(e)s neveux et moi somme venus pour voir tout sa un peut decu de ne pas etre de la fete le 19 ! Avec vs tous et la vrai coupe que nos joueurs merite vraiment! Car rentre samedi matin se fut bref!Je suis tres heureuse d avoir fait le deplacement expresse pour voir une derniere victoire a domicile merci merci a vous tous merci a l equipe pour cette victoire a suivre en ligue 1 !!!!!!!! Campionnnnnniiiii !!!!! A bientot ( dsl sil ya erreur d ecrirture :.( ou manque de mots c est tt petit de mon portable )!

  2. Avatar de jean-no
    jean-no

    Soirée très émouvante effectivement , Moustache il peut se la garder sa coupe , l’histoire retiendra que l’on a gagné et survolé le championnat de Ligue 2 , le reste n’a que peu d’importance .
    Merci à tous pour cette belle saison et tout particulièrement merci MR HANTZ
    FORZA BASTIA

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