En convalescence…
Après quatre défaites consécutives en championnat auxquelles nous pouvons ajouter celle concédée en amical face à Arles, si la situation n’est pas explosive elle n’en est pas moins délicate. Délicate pour les joueurs et pour le staff technique bien sûr, mais également pour les Turchini qui depuis plus de deux ans n’avaient pas connu une telle série négative. Ce n’était pas prévu au moment du tirage au sort de ce 1/16ème de finale de la Coupe de la Ligue, mais ce match est devenu par la force des choses un match capital.
Une victoire quelle que soit la manière est impérative a martelé Frédéric Hantz lors de la présentation de cette rencontre. La qualification ouvrirait les portes des 1/8ème de finale, qui auront lieu fin octobre, et permettrait à la formation bastiaise d’offrir un autre visage que l’actuel. Soit ! Mais est-ce vraiment suffisant ? Alors que nos Bleus restent sur trois matchs où ils n’ont pas marque un seul but mais en ont encaissés dix, n’y a-t-il pas un peu plus qu’une qualification à attendre ce soir ?
Pour la première fois de la saison la défense centrale est composée de la paire Marchal-Choplin, celle que tous les apprentis entraîneurs du Sporting appellent de leurs vœux. Novaes est dans les buts, Angoula et Harek à droite et à gauche de la défense. Au milieu Cahuzac et Rothen répondent présents, la nouveauté venant de la titularisation simultanée de Khazri et Palmieri. De quoi apporter de la vitesse dans les phases offensives. Maoulida et Modeste sont à la finition.
La motivation, si elle est différente de celle d’un match face au PSG, n’en est pas moins bien présente face à des Messins présentant des statistiques meilleures que celles des Bastiais à la même époque dans ce championnat de National (7 victoires et 2 nuls en 9 rencontres). L’ambition est de se rassurer, de retrouver la confiance qui a fait la force de ce groupe depuis deux ans. Carasso le gardien messin à juste rajouter la petite phrase assassine ajoutant juste ce qu’il fallait histoire de souder le groupe si besoin était…
La rencontre débute de la meilleure des façons possible pour nos Bleus. En effet, Maoulida se trouve à point nommé pour reprendre un ballon mal dégagé par Mfa Mezui suite à une grosse frappe de Rothen. (2ème Bastia 1 Metz 0).
Coup de théâtre à la 18ème avec l’expulsion de Bamba coupable d’un tacle dangereux sur Cahuzac. Menant au score et à 11 contre 10, la situation est idéale pour les Bastiais. Et pourtant, nous ressentons toujours de la fébrilité côté bleu. Il faut bien reconnaître que le mal est profond, et que seule une belle victoire ce soir pourrait redonner un maximum de confiance à nos joueurs. Mais rien n’y fait jusqu’à la pause.
Pas de changement de joueurs à l’entame de la deuxième période. L’idéal serait d’assister à la même entame de mi-temps. Il suffit de demander ! Mieux même car aux 47ème et 50ème minutes Modeste et Maoulida aggravent le score. (50ème Bastia 3 Metz 0) Maintenant c’est mission impossible pour les Messins et nos Bleus vont avoir tout loisir pour se remettre les idées en place…
Le coach lui en profite pour faire tourner son effectif et sort Cahuzac (53ème) puis Rothen (59ème) en vue de la rencontre face à Nice ce week-end. Malgré quelques belles opportunités le score n’évoluera pas, le match perdant beaucoup de son intensité. Nous noterons toutefois la bonne entrée en jeu du jeune Barbato qui distillera un bijou de centre que Maoulida reprendra de volée, hélas sur la transversale.
La victoire 3 à 0 de ce soir est loin d’effacer tous les doutes, mais elle fait un bien fou. Pour la première fois de la saison, Novaes n’a pas eu à aller chercher un ballon au fond de ses buts, et nos attaquants ont marqué ce qui ne leurs était plus arrivé depuis la rencontre de la deuxième journée face à Reims ! Le coach peut être satisfait, la qualification est la ! Il reste maintenant à bonifier cette victoire. Cela commence par un bon résultat samedi à Nice équipe invaincue depuis la 1ère journée et une défaite à domicile face à Ajaccio. Un signe ?
UNITI VINCEREMU E FORZA BASTIA
