Qu’il en soit ainsi !
Cette rencontre face à l’OGC Nice conclut une semaine bien remplie. Si la défaite annoncée face au PSG a fait saliver quelque journaliste parisien dont « l’anticorsisme » n’a d’égal que son impressionnante bedaine, elle a surtout été évoquée au travers des « évènements » qui se sont déroulés hors du stade après la rencontre.
Des moyens disproportionnés, une mauvaise interprétation des consignes, et la fête, malgré l’écrasante défaite des Bleus, a failli tourner au drame. Certes tout n’est pas simple, mais un peu de communication et surtout moins d’égards face aux actionnaires d’un club devenu hors norme auraient évité ces débordements.
Toujours prompt à sanctionner, surtout lorsqu’il s’agit du Sporting, notre « ami moustachu » avait dès le soir même posé la question sur l’éventualité d’un report du match de Coupe de la Ligue face à Metz…
La réunion Préfet-Dirigeants, même si une fois de plus certains ont mangé leur chapeau, aura au moins servi à faire retomber la pression. Pour quelques temps… Le Sporting commence à avoir un stade qui ressemble à quelque chose et d’une capacité de 16000 places. Malheureusement, les abords n’ont pas suivi cette évolution, la configuration aux alentours étant même pire qu’en ce terrible 5 mai 1992. Accès limités, pas assez de places de stationnement représentent un véritable casse-tête pour les spectateurs. Qu’en à ces difficultés s’ajoutent les PV, pas évident de garder son calme. De grâce Messieurs de la Préfecture, de la CAB, des CFC faîtes que cette situation s’arrange le plus rapidement possible, l’OM est attendu à Furiani le 12 décembre prochain.
Pas le temps de gamberger après la lourde défaite face à Paris, que le FC Metz débarque pour le compte des 1/16ème de finale de la Coupe de la Ligue. Match piège s’il en est, les Lorrains survolant le championnat de National à l’image du Sporting il y a deux ans. Finalement, pour la première fois de la saison, nos Bleus n’encaissent pas de but, mais surtout mettent fin à une série de quatre défaites consécutives en compétition officielle. Si la victoire 3 à 0 est nette, est-ce suffisant pour redonner totale confiance au groupe ? De nombreuses hésitations et autres moments de fébrilité ont montré qu’il y avait encore du travail à effectuer.
Le déplacement à Nice ce week-end pour le compte de la 7ème journée est-il de nature à mettre fin à la disette en championnat ? Pas sûr même s’il y a incontestablement du mieux dans le jeu bastiais. Malheureusement les Turchini ne pourront encourager leurs joueurs au Stade du Ray suite à une interdiction préfectorale. Décidément pas facile de soutenir son club en L1.
L’équipe niçoise prise en main par Puel cette saison est solide. En 7 rencontres (6 de championnat, 1 en Coupe de la Ligue) elle n’a subi qu’une seule défaite. A domicile contre l’AC Ajaccio. Un signe ? Avec déjà 16 buts encaissés nos Bleus parviendront-ils à garder pour la deuxième fois leur cage inviolée ? Cela serait excellent pour la confiance et ferait fructifier d’au moins un point le capital engrangé jusqu’à présent.
La formation bastiaise alignée face à Metz ne devrait pas être loin de l’équipe type de Frédéric Hantz. Après avoir testé de nombreuses formules en défense centrale, la paire Marchal-Choplin devrait être reconduite. Le milieu de terrain aussi avec notamment Khazri et Palmieri qui alignés simultanément assurent aussi bien en mode défensif qu’offensif et apportent de la vitesse dans la remontée du ballon. Maoulida en grande forme face aux Messins (2 buts, 1 barre transversale et 1 frappe sauvée sur la ligne) ainsi que Modeste qui a retrouvé le chemin des filets ce qui ne lui était pas arrivé depuis la rencontre face à Reims, devraient également être présents au coup d’envoi. Nous attendrons demain pour connaître la composition exacte, mais d’ores et déjà Frédéric Hantz a fait passer un message fort à l’attention de son groupe. Seuls 17 joueurs feront le court déplacement alors que l’on peut inscrire 18 noms sur la feuille de match. «Une place en L1 se mérite surtout dans la période actuelle», tels sont les propos du coach à l’annonce du groupe. Même s’il s’en défend, Marque et Mary sont clairement dans le viseur : Ce sont les seuls joueurs valides non retenus. Nous retrouverons parmi les 17 les jeunes Vincent et Barbato ce dernier ayant participé au dernier ¼ d’heure face à Metz.
Le groupe retenu : Novaes, Agostini, Angoula, Choplin, Marchal, Sans, Harek, Rothen, Cahuzac, Vincent, Yatabaré, Khazri, Palmieri, Thauvin, Maoulida, Barbato, Modeste.
Pour conclure nous retiendrons de l’intervention de Gaël Angoula une seule phrase : « Un derby cela se gagne ! » Qu’il en soit ainsi !
UNITI VINCEREMU E FORZA BASTIA