Alors Dr Hantz, c’est grave ?

Alors Dr Hantz, c’est grave ?

Lamentable ? Pitoyable ? En tout cas inadmissible !

Comment menant 1-0 à 11 contre 10 face à une équipe de fantôme peut-on laisser échapper la victoire et la 6^ème place au classement qui allait avec ? Et pourtant tout avait bien commencé…

Avec les absences de Diakité et Sablé blessés ajoutées à celle de Cahuzac suspendu, Frédéric Hantz allait devoir innover quant à la composition de son « 11 » de départ.

Landreau pour son 603^ème match est bien présent dans les buts, Cioni et Palmieri occupent les postes de latéraux, mais c’est Harek qui est aux côtés de Squillaci en défense centrale. Le milieu de terrain défensif est confié à Romaric et Modesto qui retrouve un poste auquel il jouait encore la saison dernière à l’Olympiacos. Krasic à droite, Boudebouz au centre et Khazri à gauche complètent le secteur de jeu intermédiaire. La grosse surprise vient de la titularisation de Raspentino à la pointe de l’attaque en lieu et place de Bruno. Un Raspentino qui n’était même pas dans le groupe lors des deux derniers matchs et dont les dernières minutes de jeu datent de la réception de Nice le 26 octobre dernier. Un bail !

Nos Bleus prennent la rencontre par le bon bout et dès la 9^ème mn c’est bel et bien Raspentino qui se trouve au bon endroit pour reprendre un ballon relâché par Ochoa suite à une frappe de Boudebouz. Malgré un contrôle difficile, Raspentino place le ballon entre les jambes du gardien tout juste relevé.

La joie est de courte durée car 6mn plus tard Khazri est contraint de sortir sur blessure ! Dire que le coach se félicitait il y a quelques jours de pouvoir compter sur l’ensemble de son effectif, voilà qu’un troisième joueur rejoint l’infirmerie alors que la série de matchs rapprochés n’est pas terminée.

Pas trop de choix sur le banc pour prendre place à gauche. C’est Ba qui entre lui qui a plus l’habitude d’évoluer à droite.

Alors qu’Oliech commet une légère faute sur Squillaci, nous sommes à deux doigts de revivre les évènements qui avaient pourri la fin du dernier derby à Furiani. Cavalli qui n’a vraiment pas grand-chose dans la tête joue les provocateurs mais l’arbitre, M. Castro calme tout son monde.

L’ambiance est bien triste pour ce match sans spectateur et le jeu s’en ressent. Rien de bien notable hormis des Ajacciens qui ont tendance à confondre engagement et coups bas… le carton que reçoit Dielna à la 36^ème mn après celui de Goncalves dès les premières minutes en est la preuve.

Alors que nous nous dirigeons tranquillement vers la mi-temps, Boudebouz adresse un centre que Modesto, omniprésent, reprend de la tête. Malheureusement le ballon heurte la transversale d’Ochoa qui était battu. Ni Squillaci ni Krasic tout proches ne peuvent reprendre le ballon qui ne demandait qu’à finir sa course au fond des filets.

La minute de temps additionnel ne donne rien et les 22 acteurs rentrent aux vestiaires pour la pause.

Six petites minutes de jeu en deuxième mi-temps et Ochoa et de nouveau sauvé par sa transversale, sur une frappe de Raspentino cette fois ! Krasic sur qui le ballon est revenu frappe, mais au-dessus.

Soirée tranquille pour Landreau, mais attention tout de même car comme à Guingamp ou Sochaux nos Bleus qui mènent au score n’arrivent pas à faire la différence.

Alors qu’il reste une ½ heure à jouer, Nadeau reçoit un carton rouge direct pour une faute sur Ba qui depuis son entrée est la principale victime des fautes ajacciennes. Tout va pour le mieux pour le Sporting qui mène au score, qui plus est à 11 contre 10, face à une équipe qui ne vaut pas mieux que la 20^ème place qu’elle occupe à ce moment du match.

A 20mn du terme, Frédéric Hantz sort « le héros » du jour et Bruno en quête de rachat après sa triste prestation face à Evian-TG entre en jeu.

Le chronomètre tourne, mais nos joueurs n’arrivent toujours pas à se mettre à l’abri. A force de jouer « petit bras » ce qui devait arriver arrive à la 82^ème mn. Lancé plein axe à la limite du hors jeu par Cavalli, Eduardo se débarrasse de Cioni et pique le ballon par-dessus Landreau venu à sa rencontre !

Ochoa qui perd du temps pour dégager montre bien que les Ajacciens se contentent de ce nul inespéré.

Il ne reste que 2mn sur les 4 de temps additionnel quand Boudebouz frappe le corner de la dernière chance. Ilan tout juste entré en jeu, reprend le ballon de volée, mais Ochoa d’un arrêt reflexe sur sa ligne parvient à éviter le pire pour les siens !

Nos Bleus qui ne semblent plus y croire jouent à pousse-ballon avant que M. Castro ne siffle la fin de la rencontre sur ce score de parité.

Alors Dr Hantz, c’est grave ?

Nous savons pourquoi le Sporting n’a ramené qu’un nul de Guingamp alors qu’il menait encore à la marque à la 88^ème mn. Nous ne pouvons rien reprocher aux joueurs sur ce match là. Nous ne pouvons malheureusement pas rester sans réaction après les deux dernières rencontres disputées face aux 19 et 20^ème du classement.

A Sochaux d’abord, où après une assez bonne première mi-temps notre équipe a passé quasiment toute la deuxième dans son camp, et sans un honnête M. Bien elle aurait bien pu repartir bredouille. Ce soir ensuite, face à la plus mauvaise équipe rencontrée depuis le début de la saison, comment avec tous les atouts en leur possession  nos joueurs ont-ils pu laisser échapper la victoire ?

Suffisance, problème physique, … Quel est le problème ?

Vous nous avez « promis » une victoire à l’extérieur avant la fin des matchs « aller ». Il n’en reste plus qu’un. A Lille ! Est-ce face à cette équipe qui n’a plus encaissé un but depuis plus de 11 matchs que le miracle va se produire ? Nous ne demandons qu’à vous croire, mais…

Enfin, il vous reste 10 jours pour trouver le bon remède.

Ces 2 nouveaux points perdus, car ce soir ce sont bien 2 points de perdus et non pas 1 de gagné à l’extérieur, il va falloir une nouvelle fois jouer à 200% à domicile. Face à Lyon cette fois, une équipe d’un autre calibre que celle qui ont servi de faire-valoir jusqu’à maintenant à Furiani. Avec les blessés qui s’accumulent et un effectif malgré tout limité en nombre le challenge va être difficile.

Finalement c’est peut être cela le remède miracle ! Etre au pied du mur.

 

FORZA BASTIA! CORSICA A VINCE!