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Sparring partner!

Sparring partner!

Comme l’an passé le « parcage visiteurs », le mot et la configuration sont tout à fait appropriés vu l’état du lieu, est complet, mais cette fois deux heures avant le début de la rencontre consignes de sécurité obligent. Les bâches des différentes sections de supporters et autres «rughjoni » judicieusement placées, les « capos » peuvent commencer à faire monter la température dans le « kop ». Le travail est fait plus à coups de chants « anti-Om » qu’à la gloire de nos Bleus. Nous pouvons le regretter d’autant qu’une fois la fin de match sifflée nous n’aurons même pas le bonheur d’être fiers d’être Bastiais à l’inverse des locaux qui pourront nous jeter à la face leur slogan…

Diakité suspendu c’est tout naturellement au retour de Cioni au poste d’arrière droit auquel nous assistons. Autre retour, au milieu de terrain cette fois, celui de Cahuzac. Il retrouve « sa place » de milieu défensif ce qui permet à Boudebouz de remonter d’un cran pour se positionner en « 10 » comme en fin de match face à Guingamp la semaine passée. De fait Ilan est poussé vers le banc aux côtés de Leca, Harek, Sablé, Krasic, Bruno et Yatabaré. Alors qu’il avait effectué une entrée en jeu fracassante face aux Bretons, ce dernier n’est pas titularisé…

Ce sont donc les onze joueurs suivants que Frédéric Hantz aligne pour débuter cette rencontre : Landreau, Cioni, Squillaci, Modesto, Palmieri, Cahuzac, Romaric, Boudebouz, Ba, Khazri et Cissé.

La possession du ballon en ce début de partie est en faveur des Marseillais, la première opportunité bastiaise arrivant sur coup-franc à la 7ème minute. Le centre de Khazri est repoussé sans problème par la défense Olympienne. A la 10ème minute nous assistons à ce qui sera la seule occasion pour nos Bleus en première mi-temps… Sur le côté droit Cissé récupère le ballon dans les pieds de Mendes et lance Boudebouz en profondeur. Aucune solution dans l’axe ne s’offrant à lui, Boudebouz tente un tir dans un angle extrêmement réduit, mais le ballon flirte avec la transversale pour finalement finir en sortie de but.

Le premier quart d’heure n’est pas terminé que le malheureux Landreau doit récupérer la balle au fond de ses filets ! Comme Alioui la semaine passée, Payet arme et manque une reprise de volée qui après un rebond lobe notre gardien qui pourtant était bien placé. (13ème Marseille 1 Bastia 0). Ce but a pour effet de stimuler le versatile public Marseillais bien « calme » jusque là. Quelle aurait été sa réaction si c’était nos joueurs qui avaient ouvert la marque ?

Piqué au vif( ?), Romaric déclenche le premier azzuffu quelques minutes plus tard et écope d’un carton jaune comme Romao.

Après avoir subi l’ouverture du score nouveau coup dur pour nos Bleus avec la sortie sur blessure de Cioni. Yatabaré entre au milieu de terrain, sûrement plus tôt que prévu dans les plans du coach, et c’est Cahuzac qui vient occuper le flanc droit de la défense.
Ce n’est pas de ce côté qu’arrive quelque minute plus tard le deuxième but personnel de Payet, mais suite à une superbe frappe qui finit sa course dans la lucarne d’un Landreau sans réaction. Il faut bien reconnaître que l’attaquant n’a pas eu beaucoup d’opposition au moment d’armer sa frappe à 25m et plein axe des buts… (25ème Marseille 2 Bastia 0). Ce nouveau but a le don de rendre encore plus facile la tâche de Marseillais de plus en plus sereins.

Une fois n’est pas coutume, Frédéric Hantz change son traditionnel 4-2-3-1 en un 4-4-2, Ba venant se positionner aux avant-postes avec Cissé. Cela n’empêche pas Gignac, esseulé dans la surface, de manquer d’aggraver le score juste avant la pause, sa reprise de la tête passant au dessus des buts de Landreau.

Avant que M. Millot l’arbitre ne renvoie les joueurs aux vestiaires, Romaric s’embrouille cette fois avec Valbuena. Il faut espérer que la mi-temps lui permettra de retrouver son calme au risque de laisser ses partenaires en infériorité numérique.

Pas de changement à la reprise les 22 acteurs ayant terminé la première mi-temps effectuent leur retour sur la pelouse. Nos Bleus les premiers ce qui laisse supposer une « soufflante » pendant le repos…

Les mots du coach vont porter leurs fruits durant… 3 minutes ! De la 47ème avec ce coup-franc de Khazri dégagé par Gignac (47ème), puis cette frappe de ce même Khazri sur le poteau de Mandanda (48ème) et enfin avec ce qui sera le seule corner de la rencontre obtenu par nos joueurs (49ème) Mandanda se saisissant du ballon sans problème.

Après cette période de « surchauffe », c’est le mollet de Landreau qui l’oblige à quitter prématurément ses coéquipiers (53ème). Leca entre en jeu une nouvelle fois. En 23 journées à Bastia cette saison il aura plus joué de rencontre que durant les six années qu’il a passées à Valenciennes !

A peine entrée en jeu Leca doit aller chercher lui aussi le ballon au fond des buts. Imbula non marqué à 20m face au but expédie une frappe surpuissante qui s’écrase sur la transversale. Gignac qui a bien suivi n’a aucun mal à tromper Leca qui n’en peu mais. (55ème Marseille 3 Bastia 0).

Nous nous prenons à craindre la « correction » nos joueurs ne servant que de sparring-partner bien inoffensifs qui plus est, à des Marseillais qui déroulent. 12 tirs aux buts, 4 cadrés, 3 buts d’un côté, le néant de l’autre…

A la 72ème minute, Cissé (0 tir) qui aura joué 22 ballons soit 1 toutes les 3 minutes en moyenne sort et nous assistons au retour de Bruno à la pointe de l’attaque. Bilan de ses 20 minutes passées sur le terrain : 1ballon, 0 tir. Dur d’être avant-centre du Sporting cette saison…

Anigo pas inquiet sur l’issue du match fait tourner son effectif, et les Marseillais gèrent cette fin e rencontre tout en maîtrise individuelle et collective. Ce sont même eux qui sont au pressing…

Il aura fallu attendre la 82ème minute pour voir la seule frappe cadrée par un Bastiais ( !) en l’occurrence Boudebouz. Sa frappe pas assez puissante n’inquiète pas Mandanda…

Il y a longtemps que dans le parcage les accaniti attendent le coup de sifflet final qui semble bien long à venir. Les 3 minutes de temps additionnel ne font que rallonger le supplice.

Ayant retenu au moins une leçon, nos joueurs viennent saluer le parcage d’où fusent quelques quolibets visant un groupe qui aura une nouvelle fois déçu ses supporters les plus acharnés.

Il semble évident que le Sporting se dirige vers une saison vierge de victoire à l’extérieur. Les erreurs individuelles, des choix tactiques quelques fois inopportuns et le manque de « profondeur » du banc expliquent en grande partie ce constat.

Nous l’avons souligné à de nombreuses reprises c’est à domicile que nos Bleus devront continuer d’être intraitables. Pourtant, avec un seul match réussi (face à Lorient victoire 4-1) depuis le début de la saison, les prochaines échéances risquent d’être difficiles avec successivement Monaco, Saint Etienne et Paris SG comme prochains visiteurs…

Après cette série il restera 10 journées de championnat à disputer avec autant de matchs à domicile qu’à l’extérieur (5). Avec les 30 points engrangés jusqu’à aujourd’hui, il en manque une douzaine pour assurer le maintien. C’est réalisable au contraire du challenge d’une place dans la première partie du tableau qui s’éloigne un peu plus après chaque déplacement.

Basta ces discours à la Casoni ! Avec tous ces « noms » qui composent notre effectif peut-on se contenter de jouer le maintien ?

Avant de disputer ce mardi le match en retard de la 22ème journée, nous voulons encore croire au réveil de nos Bleus à l’extérieur. Nous serons présents à Toulouse pour jouer notre rôle de supporters. A vous Messieurs les joueurs de tenir le votre.

FORZA BASTIA! CORSICA A VINCE!

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