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Confirmation.

Confirmation.

 

 

« Seulement » 12349 spectateurs, un total qui aurait satisfait n’importe quel Président Bastiais il y a quelques années, pour assister à ce Bastia-Lyon dont le coup d’envoi fictif est donné par Jo Bonavita infatigable serviteur du Sporting qui fête ses 75 printemps !

Printant, le coach cette fois, nous réserve une petite surprise avec une composition en 5-3-2 qui montre qu’il n’est pas esclave d’un schéma de jeu et qu’il peut l’adapter en fonction des qualités de son effectif et de l’adversaire. L’axe de la défense est composé de Squillaci, Modesto et Peybernes alors que les latéraux sont Diakité à droite et Palmieri à gauche. Au milieu nous retrouvons le désormais classique trio Cahuzac, Gillet, Boudebouz alors qu’en attaque Ayité et Tallo de retour des matchs de qualification pour la phase finale de la CAN ne sont pas titularisés sûrement jugés fatigués par les voyages. Ce sont les jeunes Ongenda et Kamano qui sont alignés en pointe.

Après une minute de silence, d’applaudissements en fait, pour saluer la mémoire d’Iljan Pantelic, M. Bastien l’arbitre siffle le coup d’envoi de la rencontre devant un Gourcuff qui a pris place en tribunes. Un souci de moins pour nos joueurs.

La partie débute comme celle face à Montpellier avec un très gros pressing de nos Bleus gênant considérablement les Lyonnais. Ce sont pourtant ces derniers qui font passer le premier frisson dans les travées. Lacazette lance parfaitement Bédimo qui est taclé en pleine surface par Diakité. L’arbitre ne bronche pas (10ème). A noter que Bédimo interviewé à la pause dira au micro de Canal+ qu’il n’y avait pas faute !

Dans la minute suivant cette action Bédimo y va à son tour d’un tacle bien appuyé sur Kamano sans que là non plus M. Bastien n’intervienne si ce n’est pour siffler un coup-franc en faveur du Sporting. Un minimum…

Tout comme ils s’étaient procurés la première occasion, les Lyonnais obtiennent le premier corner. La défense écarte le danger sans problème (17ème).

Dans la foulée un coup-franc bien tiré par Boudebouz arrive sur la tête de Gillet. Malheureusement le ballon est dévié là aussi de la tête par un défenseur Lyonnais ce qui permet au Sporting d’obtenir son premier corner. Tiré trop près des cages, Lopés intervient sans soucis (20ème).

Le bon pressing de nos Bleus gêne énormément les Lyonnais qui n’arrivent pas à se créer de véritables occasions de but. Après Gillet c’est au tour de Kamano d’enflammer Furiani. Parti de la ligne médiane il avance, effectue un grand pont sur Umtiti mais bute aux 6,50m sur Bisevac revenu prêter main forte à Lopès (28ème). Cette action aurait assurément méritée une meilleure conclusion !

Le jeune Guinéen auteur d’une légère faute sur Gonalons écope d’un carton jaune quatre minutes plus tard. Ce sera le premier d’une série de quatre pour nos joueurs pour un total de 19 fautes quand dans le même temps les Lyonnais pour 17 fautes commises n’en récolteront qu’un seul…. Rien ne change dans le jugement des arbitres comme par exemple lorsqu’à la 43ème Njié retient volontairement Squillaci par le maillot l’empêchant de relancer rapidement et proprement sans que cela ne valle plus qu’un simple coup franc…

Une dernière bonne opportunité est offerte à nos Bleus juste avant la pause. Un coup franc à une trentaine de mètres des buts de Lopès est lamentablement gâché par Ongenda qui n’attrape même pas le cadre ! La frappe de Mwuemba pour les visiteurs à l’ultime minute du temps additionnel connaît le même sort.

La deuxième période début par un carton jaune pour Diakité auteur d’une faute inutile sur Njie qui le privera de la rencontre face à Rennes (47ème). Bisevac subit la même punition dans la minute suivante suite à un pied bien haut sur Ongenda. S’il pleut légèrement depuis la reprise sur Furiani, la pluie de carton est plus importante puisque c’est au tour de Squillaci d’être averti à la 50ème. A ce rythme là le match risque de ne pas aller à son terme !

Retour au football et nouveau frisson dans les travées lorsque le ballon d’Umtiti frôle la lucarne des buts d »Aréola sur un bon coup franc des 20 mètres.

Un « contact » entre Cahuzac et Malbranque laisse le Lyonnais au sol. Nul doute que la commission de visionnage va œuvrer dans le bon sens… Pauvre Cahuzac !

Nous venons de passer l’heure de jeu et toujours aucun tir cadré de la part de la meilleure attaque du championnat. Il faut dire que nos joueurs sont toujours aussi présents au pressing. A la 62ème Ayité entre à la place de Kamano. Nous aurions préféré à celle d’un Ongenda transparent… Le Togolais ne tarde pas à inquiéter l’arrière garde Lyonnaise puisque après une première tentative dégagée par Mwuemba (65ème) il adresse une frappe énorme que Lopès détourne en corner du bout des doigts (67ème).

Nouveau changement côté bastiais avec cette fois la sortie de Squillaci semble-t-il touché à la cuisse. C’est Romaric qui entre et prend sa place au sein de la défense.

Le temps passe et les Lyonnais sont toujours aussi bien contenus par nos Bleus et à la 73ème Cahuzac y va même de sa frappe, mais Lopès est vigilant et stoppe la tentative de notre capitaine. C’est deux minutes plus tard qu’intervient le premier tir cadré des Lyonnais, œuvre de Yattara entré quelques minutes auparavant, cependant Aréola tel un gardien de hand détourne du pied en corner (75ème).

A la 82ème l’ovni Ongenda est remplacé par Maboulou puis c’est au tour de Lacazette de sortir au profit de Benzia. Le meilleur buteur du championnat sera resté muet ce soir.

Il ne reste plus que deux minutes sur les quatre de temps additionnel accordées par l’arbitre lorsque sur un service de Ferri Jallet centre sans contrôle. Le ballon file devant les buts d’Aréola. Benzia se jette mais est trop court pour pousser le ballon au fond des filets. Cela aurait été un coup dur pour nos Bleus.

Si les visiteurs passent les deux dernières minutes dans notre camp ils sont tout aussi inoffensifs que durant l’ensemble de la rencontre. C’est donc sur ce score de 0-0 que M. Bastien renvoie les deux formations aux vestiaires.

Pour la deuxième fois de la saison après une victoire face à Toulouse suivie d’un nul à Bordeaux, le Sporting enchaîne deux rencontres sans perdre. Bien sûr nous sommes loin de la série de 9 matchs sans défaite des Lyonnais, mais c’est un bon résultat face au 3ème du championnat et après les mauvais résultats enregistrés par nos joueurs au temps du duo Makélélé-Tholot. C’est également le deuxième match consécutif sans encaisser de but et de surcroit face à la meilleure attaque. Une performance en rapport avec la combattivité montrée par nos joueurs durant toute la durée de ces deux dernières rencontres. Un changement total en comparaison avec l’état d’esprit affiché depuis le début septembre.

Gros pressing mais également grosse participation des deux arrières latéraux qui n’ont pas hésité à porter le danger dans le camp lyonnais dès qu’ils en avaient la possibilité. Cette défense à cinq a du bon !

De cette débauche d’énergie en ressort le peu d’occasions concédées aux Lyonnais : 8 tirs seulement dont 1 seul cadré, bien loin de leurs habitudes. L’état de la pelouse a bon dos mais a pourtant constitué l’excuse principale de Fournier et de son Président Aulas. Sur le même terrain les Monégasques avaient, eux, tirés 17 fois et cadrés à 8 reprises. Non Messieurs c’est de la performance de nos joueurs que vient cette triste prestation de votre équipe.

Quel aurait été le résultat final si Gislain Printant avait pu compter durant tout le match sur le duo Tallo-Ayité ? Lorsque ce dernier est entré sur le terrain à la place d’Ongenda il s’est procuré trois belles occasions qui auraient pu permettre au Sporting d’ouvrir le score. Il ne faut pas oublier que ce match notre équipe l’a joué sans avant-centre.

Jamais deux sans trois dit-on. Nos joueurs enchaîneront-ils un troisième bon résultat consécutif le week-end prochain à Reims ? En continuant avec le même état d’esprit et en alignant une équipe complète c’est possible. Ce qui est certain par contre c’est que nos Bleus ne seront pas seuls à Auguste Delaune puis Bastia 1905, le Club des Supporters de Bastia à Paris et tous les « exilés » de la région seront présents dans les tribunes.

Le compte à rebours est enclenché !

 

FORZA BASTIA!

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