V N D…
56 inscrits, 55 présents ! Ah la jeunesse (*). Une seule défection donc au moment de quitter Paris pour rejoindre Reims.
Beaucoup de « nouvelles têtes » pour ce déplacement ce qui n’empêche pas Pierre Vinciguerra notre Président de rendre un vibrant hommage à Dominique Videment qui nous a quitté récemment et de souhaiter beaucoup de courage à Jean-Baptiste et à ses parents, notre ami devant subir une importante intervention chirurgicale ce lundi.
A notre arrivée au stade Auguste Delaune, une fois n’est pas coutume, il y a déjà quatre cars et de nombreuses voitures sur le parking « Visiteurs ». Et que dire du « choc » lorsque nous pénétrons dans le « parcage » copieusement rempli par les membres de Bastia 1905 qui ont fait le déplacement depuis la Corse et par toute la diaspora venue des environs et même de Belgique ! L’ambiance monte d’un cran lorsque les dirigeants viennent nous saluer, Jo Bonavita en tête qui harangue le parcage « Bastia ! Bastia ! »
Compte tenu des blessés et suspendus, pas de surprise à l’annonce de la composition du onze concocté par Ghislain Printant. Le 3-5-2 ou 5-3-2 c’est selon, est reconduit. Si Aréola reste dans les buts, Squillaci blessé est remplacé par Romaric. C’est donc la défense qui a terminé la rencontre face à Lyon qui débute ce soir : Diakité-Peybernes-Modesto-Romaric-Palmieri. Le reste de l’équipe est identique à savoir Cahuzac, Gillet, Boudebouz au milieu, Ongenda et Kamano en attaque.
Lorsque M. Lesage libère les deux formations, les chants de notre parcage couvrent facilement ceux des locaux !
Le premier corner de la partie est en notre faveur. Boudebouz le frappe. Gêné par Ngog Romaric ne cadre pas sa reprise (7ème).
Première alerte pour Aréola dans la foulée, Ngog est contré à deux reprises dans la surface bastiaise. Ce n’est que partie remise pour l’attaquant Rémois puisque sur une touche jouée par Signorino il élimine Romaric puis Modesto dans la surface avant de placer une frappe croisée de l’extérieur du pied droit qui trouve le petit filet d’Aréola. La défense qui avait résisté lors des deux dernières rencontres face à Montpellier et Lyon craque au bout de dix minutes ici ! (10ème Reims 1 Bastia 0).
Le duo Signorino-Ngog est encore à l’œuvre quelques instants plus tard, mais cette fois la tête de l’attaquant n’attrape pas le cadre. Nouvelle alerte pour Aréola à la 20ème cependant bien sorti suite à un coup-franc tiré par Diego.
Le Sporting essaie de poser le jeu alors que Reims profite de la moindre occasion pour se projeter vers l’avant à l’image de cette nouvelle remise ne touche jouée très rapidement dans le dos de nos défenseurs. Ngog, encore lui, se présente seul face à Aréola qu’il élimine. Par miracle Romaric bien revenu parvient à dégager notre camp. Le 2-0 était tout proche ! (28ème).
Nouvelle grosse alerte deux minute plus tard lorsque Modesto dégage en catastrophe un ballon convoité par Diego. Mais où est passée notre défense si sereine lors des deux rencontres précédentes ?
Alors que la frappe écrasée de Romaric sur un coup-franc plein axe à une trentaine de mètres n’inquiète pas Placide, le parcage tremble encore sur la frappe de Fortes qui a éliminé Modesto. Heureusement la frappe enroulée passe au dessus des cages d’Aréola (35ème). La frappe, cadrée celle-là, de Conté à la 37ème est bien captée par Aréola qui en une grosse demi-heure a eu plus de travail que durant toute la rencontre face à Lyon !
Bien servi par Ongenda pourtant entouré de quatre défenseurs, Gillet tente sa chance mais rate le cadre (38ème). Le miracle, l’égalisation bastiaise, intervient à la 4ème minute. Un corner est dévié de la tête par Charbonnier qui effectue involontairement une passe décisive pour Modesto au deuxième poteau. Du droit notre défenseur pousse le ballon au fond des filets de Placide qui pour le coup l’est moins ! (41ème Reims 1 Bastia 1).
Reims aurait pu mener 3-0 lorsque M. Lesage renvoie les deux équipes aux vestiaires pour la pause, et pourtant le score est de un partout. Le hold-up parfait, mais nous n’en sommes qu’à la mi-temps.
Ce sont des Rémois piqués au vif qui reviennent sur le terrain à la reprise. C’est d’abord Mandi qui permet à Aréola de se réchauffer (49ème) puis dans la foulée notre gardien dévié en corner une belle frappe de Charbonnier au ras du poteau. Le match perd peu à peu de son « intensité », les deux formations perdant tour à tour le ballon.
Ongenda qui parvient à déborder son vis-à-vis, une fois n’est pas coutume, centre au premier poteau pour Gillet. Mais, vigilant, Placide s’interpose (64ème).
Moukandjo qui vient d’entrer en jeu est bien lancé plein axe mais Romaric réussi à éloigner le danger (65ème).
L’arbitre qui jusqu’alors avait fait preuve de beaucoup de psychologie, est contraint de sortir le premier carton jaune de la soirée. C’est Peybernes qui est sanctionné après une grosse faute sur Signorino (73ème). Notre défense parvient difficilement à se dégager sur le coup-franc qui suit.
Il reste dix minutes de jeu quand Ghislain Printant effectue son premier changement. Ongenda cède sa place à Marange. Pour quel poste ? Une discussion entre ce dernier et Modesto laisse planer le doute !
Tout le parcage croit au miracle lorsque Gillet qui bénéficie d’un contre favorable dans la surface frappe au but. Hélas, trois fois hélas, le ballon passe au dessus des cages de Placide (82ème).
Le coup de poignard qui terrasse les Turchini, joueurs et public, intervient à cinq minutes du coup de sifflet final. Bien lancé plein axe Moukandjo résiste à l’intervention de Palmieri et frappe de l’extérieur du pied droit. Une frappe qui ne laisse aucune chance à Aréola qui ne peut que constater les dégâts (85ème Reims 2 Bastia 1).
Malgré une défense renforcée le Sporting a craqué et l’entrée de Cissé à la place de Romaric à deux minutes de la fin n’y change rien. Ce sont au contraire les Rémois qui par l’intermédiaire d’Oniangue se montrent les plus dangereux puisque sa frappe de trente mètres est déviée par Aréola sur son poteau droit.
C’est sur ce score de 2-1 en faveur des locaux que M. Lesage siffle la fin de la rencontre.
1 victoire, 1 nul, 1 défaite. Voilà le bilan de Ghislain Printant depuis sa prise de fonction. Comme il l’avait souhaité, le Sporting a bel et bien exporté son ADN puisqu’une nouvelle défaite ponctue cette rencontre à l’extérieur !
Les absences conjuguées de Squillaci et d’Ayité ont été préjudiciable même si une équipe ne repose pas sur une ou deux individualités.
La défense qui paraissait si sûre te si sereine lors des deux dernières rencontres a ce soir fait preuve à plusieurs reprise de fébrilité. Le premier but encaissé sur une remise en touche et la même action heureusement enrayée sont là pour le démontrer.
Onze tirs dont quatre cadrés pour Reims alors que face à Lyon meilleure attaque du championnat nos Bleus n’en avaient concédé que huit (un seul cadré) la preuve est faite que nos joueurs ont été bien moins présent au pressing et au marquage que lors des rencontres précédentes. La facilité avec laquelle Moukandjo se met en position de tir pour « allumer » Aréola à cinq minutes de la fin en témoigne.
Si l’entrée de Cissé à la place de Romaric à la 88ème est anecdotique (Cissé n’a joué aucun ballon), le remplacement d’Ongenda par Marange semble avoir désorganisé notre système défensif. Déjà peut présents en attaque nos joueurs ont subi un peu plus et ont fini par craquer. Il a tout juste fallu cinq minutes aux Rémois pour tromper une défense que l’on pensait avoir renforcée…
« La règle c’est la règle ». Certes les joueurs se doivent d’être exemplaires mais dans la situation actuelle du Sporting, pour le retard d’Ayité une sanction financière n’aurait-elle pas été plus judicieuse qu’une mise à l’écart ?
Alors que chaque point vaut de l’or, le Sporting occupe aujourd’hui la 18ème place et peut être la 19ème en fonction du résultat de la rencontre opposant Evian TG et Guingamp, est-il raisonnable de confier la responsabilité de l’attaque à deux gamins de 18 et 19 ans dont c’est la première saison à ce niveau ?
Il sera toujours temps d’assumer en fin de saison, mais si en mai notre Sporting se retrouve en L2…
Cette défaite fait mal, mais elle ne doit pas inhiber la volonté de nos joueurs à rebondir. Ils doivent aborder la rencontre de mercredi à Furiani face à Evian TG avec la farouche volonté de battre les Hauts-Savoyards. Une victoire est impérative ! Squillaci et Diakité suspendus seront absents pour ce match capital. Pas de soucis physique pour les présents hier soir c’est une bonne chose en espérant que les Tallo et autres Pino seront rétablis quant à eux.
Le Sporting a besoin de toutes ses forces pour cette semaine avec deux rencontres au programme.
FORZA BASTIA!
(*) Jeu de mot réservé aux initiés !