Sans faire injure aux onze titulaires et aux remplaçants retenus pour ce 1/16ème de finale de la Coupe de France, les priorités du coach étaient clairement établies. Si cela passe tant mieux, sinon tant pis. Et ce n’est pas passé…
Le Sporting se présente au coup d’envoi dans la composition suite : Dans les buts Vincensini avec devant lui et de droite à gauche Djiku, Peybernes, Marange et Achilli. Vincent, Keita, Romaric et Benhaïm compose le milieu et la paire Cissé-Koné est alignée en pointe.
Deux des titulaires, Vincensini et Benhaïm, n’ont jamais évolué à ce niveau tandis que Vincent, Achilli et Koné totalisent chacun deux matchs de L1. Djiku quant à lui entame sont quatrième matchs avec les pros (3 cette saison, 1 l’an passé) alors que Keita avec ses quinze participations affichent 468 minutes de jeu soit en gros la durée de cinq matchs fait office d’ancien parmi les jeunes !
Nous ne reviendrons pas en détail sur la rencontre qui n’aura pas atteint, loin s’en faut, des sommets en terme de jeu et d’engagement surtout pour un match de coupe…
Face à une équipe de Quevilly limitée techniquement et qui se sera contentée durant une bonne partie des 90 minutes de « balancer » de grands ballons vers l’avant, nos joueurs, nous ne pouvons malheureusement pas parler d’équipe, auront singulièrement manqué de cohésion. Et pour cause…
Pas de cohésion, mais pas de leader non plus, un leader qui aurait pu insuffler l’esprit « coupe », la gnaque nécessaire dans ce genre de rencontre. Aucun des « anciens », Marange, Peybernes, Romaric ou Cissé ne sont taillé pour ce rôle.
Après une première mi-temps sans relief, avec tout de même une frappe sur le poteau de Djiku, les deux équipes regagnent les vestiaires.
La deuxième période est du même niveau, sauf que cette fois il n’y a même pas de tir sur le poteau…
A qui en vouloir ? Pas aux joueurs de Quevilly qui font se qu’ils peuvent mais plus aux nôtres qui ne montrent guère d’envie. C’est gênant alors que c’est l’occasion pour certains de se mettre en valeur.
Les changements en fin de rencontre ont permis à Quevilly de se « refaire une santé » à l’entame de la première mi-temps de la prolongation, mais c’est Cissé, chambré par le public une bonne partie de la rencontre, qui trouve la faille à l’entame de la deuxième mi-temps. Il reste donc moins d’un quart d’heure de jeu, mais une fois encore après Caen et Toulouse le week-end dernier, nos joueurs qui ont fait le plus dur sont incapables de tenir le résultat.
Les amateurs ne lâchent rien et obtiennent ce que leur gardien espérait à savoir la séance de tirs aux buts. Déjà vainqueurs dans le même exercice face à Orléans au tour précédent, Quevilly s’impose les « anciens » Romaric puis Peybernes ayant faillis.
Pour être honnête il y a des éliminations qui nous ont fait plus mal ! Un tour supplémentaire dans cette compétition aurait ajouté un match le 10 février entre la rencontre face à Metz le 7 et un déplacement à Nantes le 14. Le calendrier actuel étant déjà suffisamment chargé inutile d’en rajouter. La Coupe de la Ligue bien plus lucrative mais surtout le championnat doivent retenir toute l’attention de nos joueurs.
Il y a toujours quelque chose à retenir de ses échecs. La défaite concédée hier soir n’échappe pas à la règle. Si individuellement certains de nos jeunes ont montré de belles choses, ensembles et pas vraiment encadrés ils n’’ont pas réussi à élever leur niveau. Ghislain Printant attendait sûrement plus d’eux.
Espérons que cette élimination, cependant sans défaite, ne vienne pas briser l’élan actuelle et que Bordeaux qui joue ce soir face à PSG soit la prochaine victime d’un Sporting version L1.
FORZA BASTIA!