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Du rêve au cauchemar…

Du rêve au cauchemar…

 

Pour ce retour à la compétition après la trêve internationale Ghislain Printant qui dispose de la quasi-totalité de son effectif aligne ce que nous pensons être la meilleure équipe possible pour cette ultime répétition avant la finale de la Coupe de la Ligue le week-end prochain.

Si Cioni est retenu au poste d’arrière droit aux dépends de Diakité sous la menace d’une suspension, le reste du « 11 » de départ ne souffre d’aucune contestation. Aréola, Modesto, Peybernes, Palmieri, Cahuzac, Gillet, Kamano, Boudebouz, Ayité et Sio sont alignés au moment où M. Castro l’arbitre siffle le coup d’envoi.

11349 spectateurs garnissent les travées de la Mosson, mais aucun accaniti dans le parcage « visiteurs ». Après Fos sur Mer et avant Lyon, c’est donc sans le soutien de leurs supporters que nos Bleus vont évoluer ce soir.

Les 22 acteurs ont du mal à emballer la rencontre et il faut attendre la 12ème minute pour voir, suite à une mésentente entre Hilton et El Kaoutari qui finissent tous les deux au sol, Sio se trouver en position idéal face à Jourdren. Peut-être surpris de se retrouver en aussi bonne position, Sio déclenche une frappe que Jourdren détourne d’une superbe parade. Pas de regret puisque inexplicablement M. Castro l’arbitre siffle une faute. De qui sur qui ? Mystère…

Le « festival » Castro se poursuit quelques minutes plus tard lorsque Cahuzac détourne de la main dans sa surface un coup-franc tiré par Mounier ! (16ème). L’action se poursuit et permet à Aréola de répliquer à Jourdren en arrêtant lui aussi une frappe à bout portant de Bakar celle-là !

Après une relativement bon premier ¼ d’heure nos joueurs ont plus de mal. Les passes arrivent moins bien, le ballon est plus difficilement conservé. Les Montpelliérains n’en profitent pas vraiment comme ils ne profitent pas de leurs coups de pieds arrêtés pour mettre en danger Aréola.

Pas plus de réussite côté Bastiais puisque le coup-franc de Boudebouz ne trouve qu’une tête héraultaise à la 32ème.

C’est au tour de Gillet de tenter à la 34ème mais sa frappe de loin, de l’extérieur du pied droit, passe largement à côté des buts de Jourdren.

Sur une contre-attaque Kamano hérite du ballon. Il s’avance puis transmet le cuir à Ayité. Ce dernier prolonge pour Sio, qui revient d’une position de hors-jeu. Après avoir éliminé son vis-à-vis, et d’une frappe croisée il parvient à tromper Jourdren sur le premier tir cadré bastiais de ces 35 premières minutes ! Un penalty non sifflé, un but marqué sur hors-jeu, la réussite est clairement bastiaise en ce début de rencontre ! (35ème Montpellier 0 Bastia 1).

Les hommes de Courbis tentent de réagir mais notre arrière garde est vigilante. Que ce soit Aréola ou Palmieri, il y a toujours un Bleu pour contrer les tentatives des Montpelliérains.

Alors que la minute de temps additionnel est largement dépassée, Barrios se voit offrir une dernière chance, mais sa reprise de la tête passe au dessus des buts d’Aréola.

Lorsque M. Castro siffle, enfin, la pause les actions bastiaises sont au plus haut ! Sans avoir atteint des sommets, loin s’en faut, cette première mi-temps est tout à l’avantage de nos Bleus. Possession du ballon, ballons jouées, ballons récupérés, tous les voyants sont au vert. Les trois points virtuels et les résultats de nos principaux concurrents dans la course au maintien placent le Sporting à la 10ème place avec 8 points d’avance sur le 18ème ! La meilleure façon de préparer la rencontre du week-end prochain.

Tout autant insatisfait de l’arbitrage, comment lui donner tort, que du comportement de ses joueurs, Courbis effectue deux changements à l’entame de la 2ème mi-temps. Ghislain Printant fait lui confiance aux mêmes 11.

Si les Montpelliérains sont un peu plus vifs, ils pêchent toujours autant dans le dernier, voir l’avant dernier, geste.

Après un bon travail sur son côté droit Kamano offre une balle de but à Boudebouz idéalement placé à l’entrée de la surface. Inexplicablement ce dernier manque sa frappe qui n’attrape même pas le cadre des buts de Jourdren (51ème).

Nos Bleus se contentent de gérer face à des locaux bien apathiques. Le match sombre peu à peu dans la monotonie. Devons nous nous en plaindre menant au score ? Ghislain Printant en profit pour effectuer son premier changement. Sio qui a reçu un coup sur le genou en fin de première mi-temps et qui reste sous la menace d’un match de suspension qui le priverait de la finale est ménagé. C’est Maboulou qui le remplace (66ème).

Avec ses deux bourdes en premières mi-temps il fallait bien se douter que M. Castro ferait jouer la compensation à la première situation délicate. Lorsqu’il siffle penalty en faveur des locaux après un contact entre Dabo et Ayité c’est la première réflexion que nous nous faisons. Barrios transparent jusque là ne laisse pas passer l’occasion offerte par l’arbitre. Il trompe Aréola et remet les deux équipes à égalité (69ème Montpellier 1 Bastia 1).

Pas le temps de ruminer cette égalisation que c’est d’un deuxième penalty que les Montpelliérains bénéficient ! Rien à dire cette fois puisque Gillet, comme Cahuzac en première mi-temps, détourne le ballon de la main en pleine surface. C’est dur, mais logique. C’est Mounier qui cette fois se charge de tromper Aréola pourtant parti du bon côté. En trois minutes le match a basculé, ce sont maintenant Montpellier qui mène au score (72ème Montpellier 2 Bastia 1). Curieux match où tour à tour chaque équipe aura mené sans dominer son adversaire…

Courbis ne veut pas laisser passer l’aubaine et effectue son troisième et dernier changement. Ses intentions sont claires puisqu’il sort Barrios, un attaquant, pur Deplagne un défenseur (75ème).

C’est au tour de Ghislain Printant de modifier son « 11 » sans par contre « révolutionner » quoi que cela soir puisque c’est Danic qui entre à la place de Boudebouz (79ème).

Assommés par le retournement de situation et sûrement l’esprit ailleurs, nos joueurs « laissent filer » le match. Les Montpelliérains n’en demandent pas tant, et sont à deux doigts d’aggraver le score avec un une-deux à l’entrée de la surface. Il faut une belle parade d’Aréola pour éviter le troisième ! (80ème).

Les minutes passent et il est clair que nos joueurs ont lâché le match. Alors que nous venons d’entrer dans les deux minutes de temps additionnel un seul Bleu semble encore y croire : Aréola. Malheureusement pour lui, sa tentative de relance rapide est interceptée par Sanson qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans les buts vides ! (90ème Montpellier 3 Bastia 1).

Quelques secondes plus tard M. Castro siffle la fin du match sur cette incompréhensible défaite de nos joueurs.

Alors qu’il leur avait martelé « il y a ce match avant la finale », nos joueurs avaient la tête ailleurs. Comment leur en vouloir lorsque le coach lui-même y pense en faisant sortir Sio à l’heure de jeu ? Curieusement les deux penaltys concédés le sont juste après ce changement de joueur de la part du coach.

Nous l’avons dit plus haut, à la mi-temps le Sporting était quasiment sauvé ! Heureusement, hormis Evian TG qui finalement arrache un point à Nice, tous nos concurrents ont également perdu hier soir. Que ce soit Toulouse à Metz (3-2) Lorient à domicile face à Rennes (0-3) et Reims à Lille (3-1) et en attendant le Nantes-Caen de ce dimanche, cette 31ème journée pourrait être qualifiée de blanche. C’est assurément à Furiani et avec son public que le Sporting devra assurer son maintien.

Avant cette lutte entre « petits » il y a maintenant cette finale que la Ligue réserve aux « grands » mais à laquelle le Sporting s’est invité.

Espérons que nos joueurs qui se sont « ménagés » hier soir face à Montpellier ne le regretteront pas. Cette finale c’est du bonus, notre pain quotidien c’est, n’en déplaise à Thiriez et à ses sbires, le championnat en L1 !

Les prochaines rencontres face à Lyon, Reims et Evian TG en ce mois d’avril nous montreront si nos Bleus ont su gérer les priorités…

FORZA BASTIA !     

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