Même le feu d’artifice…
Un stade de Furiani bien garni avec plus de 15000 spectateurs, une température idéale, une pelouse enfin digne de ce nom, tous les ingrédients semblent réunis pour que cette dernière de la saison à domicile nous offre un beau spectacle avec une victoire à la clé. Seulement en face il y a Caen qui ne l’entend pas de cette oreille…
Ghislain Printant aligne un « 4-2-3-1 » avec devant Aréola Cioni, Modesto, Peybernes et Marange, Cahuzac-Gillet en sentinelles devant la défense, une ligne de trois milieux à vocation offensive Ayité, Boudebouz, Danic et enfin Brandao seul à la pointe de l’attaque.
En face des Caennais à qui le point du nul pourrait suffire, mais qui soyons-en sûr n’hésiteront pas à s’imposer si l’occasion se présente…
Et l’occasion se présente dès la 10ème minute ! Après avoir obtenu un deuxième corner d’affilé, Privat d’une « tête-épaule » trompe Aréola d’un lob qui termine sa course au ras du poteau où, une fois de plus, il n’y avait personne… (10ème Bastia 0 Caen 1)
C’est également d’une tête suite à un corner qu’Ayité égalise deux petites minutes plus tard ! (12ème Bastia 1 Caen 0).
Si l’on peut dire, nous repartons à zéro !
Le match prend la tournure attendue avec des Bastiais maîtres du ballon et des Caennais attentistes qui n’hésitent pas à venir inquiéter Aréola dès qu’ils en ont l’occasion.
60% de possession du ballon pour nos Bleus contre 40% aux visiteurs, mais 2 tirs (1 cadré) contre 5 (3 cadrés) pour les hommes de Garande, des chiffres qui donnent une image bien réelle de cette première mi-temps.
Pas de changement de joueurs ni dans un camp ni dans l’autre au retour des vestiaires. Ghislain Printant attend sûrement plus des siens, quant à Garande son plan fonctionnant parfaitement pourquoi en changer ?
Moins les buts, c’est à la copie conforme de la première mi-temps à laquelle nous assistons depuis la reprise.
Brandao aussi transparent qu’à Rennes le week-end dernier est remplacé par Sio (64ème), puis Boudebouz par Palmieri (70ème) et enfin Marange par Cissé à la 88ème. Tout juste entré, et sûrement pour sa dernière, Cissé est à deux doigts d’offrir la victoire au Sporting, mais sa reprise de la tête frôle la transversale de Vercoutre qui n’avait pas esquissé le moindre geste !
C’est sur un nouveau match nul à domicile, le quatrième lors des cinq dernières saisons, que s’achève cette triste rencontre.
Si nos Bleus ont eu la possession du ballon, 61% contre 39%, cela a été sans grand danger pour les Caennais qui au final auront tiré et cadré plus que nos joueurs : 9 tirs (4 cadrés) contre 4 (3 cadrés)…
Les Normands ont obtenu ce qu’ils étaient venu chercher d’autan que dans le même temps Evian TG s’est incliné à domicile face à St Etienne. Adieu le Parc des Sports d’Annecy, un des rares stades pires que Furiani…
Nos joueurs n’avaient pas envie de « se faire mal » c’est une évidence, regrettable pour le spectacle et pour les accaniti qui auront pourtant encore donné de la voix ce soir.
Si le challenge de Ghislain Printant peut continuer, rester invaincu jusqu’à l’ultime journée, une victoire face à Caen aurait permis au Sporting de conserver la 10ème place au classement, 10ème place récupérée par Guingamp qui de son côté est venu à bout de Toulouse alors que comme à Furiani le score était de 1-1 à la pause…
Aujourd’hui 11ème le Sporting pourrait finalement terminer 12ème voir 13ème si d’aventure Nice et Nantes venaient à s’imposer le week-end prochain et que dans le même temps nos Bleus n’obtenaient pas au moins un point au Vélodrome face à des Marseillais encore en course pour la 3ème place synonyme de tour préliminaire de la Champion’s League.
Passer d’une 10ème place qui vous tend les bras à une possible 13ème voilà de quoi vous gâcher votre soirée…
Faute de spectacle sur le terrain, c’est depuis le toit du centre de formation qu’il est venu. Sans pour autant nous redonner le sourire.
FORZA BASTIA !
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