Après les cartons rouges, le but hors jeu…
Le PSG est annoncé avec plusieurs titulaires absents, mais la « balance » Tallaron et l’insupportable Stéphane Guy de Canal + sont eux bel et bien présents. Le premier nommé se prend un premier tacle lors de l’échauffement lorsqu’il interviewe Modesto ! Le ton est donné. La puissance de Canal + au service du PSG qatari contre le Sporting…
Ghislain Printant « offre » à Ngando sa première titularisation, mais présente un »11 » somme toute logique en fonction d’un groupe quantativement restreint et limité qualitativement.
Malgré un match difficile à Angers, Cioni est reconduit au poste d’arrière droit tout comme la charnière centrale composée de Squillaci et Peybernes. Marange suspendu c’est Palmieri qui se retrouve arrière gauche. Cahuzac et Fofana occupent le secteur défensif du milieu de terrain derrière le trio Ngando, Diallo et Danic. Brandao est sur le banc, Ayité occupe la pointe de l’attaque.
Au moment du coup d’envoi, Armand Césari n’est pas plein. Les derniers résultats comme les 60€ demandés pour assister à la rencontre en tribunes latérales (30€ derrière les buts) y sont sûrement pour quelque chose…
Silva qui a gagné « le toss » en superstitieux qu’il est, choisi de débuter dos à la Est. Ce sont nos Bleus qui engagent et qui veulent marquer leur territoire, en témoignent les deux fautes de Danic sur Pastore et de Palmieri sur Aurier aux deux premières minutes. L’arbitre M. Jaffredo se contente d’un rappel à l’ordre.
Le premier tir est à mettre au crédit de Diallo, mais sa frappe sur coup-franc atterrit directement dans les bras de Sirigu (4ème).
Alors que nos Bleus viennent de rater une opportunité, le ballon que Danic a récupéré est mal dosé pour Ayité, les Parisiens concèdent le premier corner de la rencontre. Sans danger.
Le premier tir parisien arrive sur un coup-franc situé à une trentaine de mètres des buts de Leca. Ibrahimovic frappe largement à côté (13ème).
A la 21ème Pastore qui est à la réception d’un bon ballon distillé par Silva reprend de la tête. Comme le Suédois il ne trouve pas le cadre mais fait tout de même passer quelques frissons dans le camp bastiais.
Danic au pressing sur Marquinhos récupère le ballon mais bute sur Sirigu (28ème). Ce n’est pas une action construite bien sûr, mais le danger pour les Parisiens était bien réel.
Invisible depuis le début de la rencontre Ibrahimovic est à deux doigts (de pied) d’ouvrir la marque en reprenant un ventre de Maxwell qui a lobé toute la défense, Leca compris. Ibrahimovic ne trouve pas le cadre (40ème).
L’arbitre siffle la pause sur ce score de 0-0. Nous sommes bien loin du 2-2 de janvier dernier au même moment du match, aussi bien en qualité de jeu qu’en émotions. Cependant vues les forces en présence ce score nul et vierge nous convient parfaitement !
Si le PSG a eu la possession de la balle 61% du temps cela reste dans ses stats habituelles. Ce qui l’est moins c’est le zéro pointé concernant les tirs cadrés (sur cinq tentés). Nos Bleus ont seulement tirés trois fois aux buts mais ont cadré à deux reprises. Deux corners en faveurs des nôtres, zéro pour les visiteurs. Plus surprenant encore, Squillaci et Peybernes n’ont eu à disputer respectivement que neuf et dix ballons !
Si les joueurs sont les mêmes à la reprise, les Parisiens prennent dès les premiers instants la direction des opérations. Cahuzac est « contraint » à la faute sur Lucas et récolte un carton jaune. C’est déjà le troisième Bastiais averti et nous ne sommes qu’à la 47ème minute.
Aurier commence son « festival » sur son côté c’est le martyr qui attend la paire Danic-Palmieri. Ce dernier à la lutte avec son vis-à-vis est à la limite de concéder un penalty, mais l’arbitre estime que le Parisien en a rajouté (50ème).
Le premier corner pour Paris arrive à la 53ème mais il ne donne rien.
Lucas déborde Palmieri et centre en direction d’Ibrahimovic. Cioni, qui rend trente centimètres au Suédois, ne peut éviter que ce dernier reprenne de la tête. Mais là encore il ne trouve pas le cadre (57ème). Nos Bleus plient mais, pour l’instant, ne rompent pas.
Lucas ou Aurier, les centres depuis notre flanc gauche se multiplient. Sur celui d’Aurier à la 60ème Cavani reprend de volée. Leca est bien placé et capte le ballon.
C’est le moment que choisit Ghislain Printant pour effectuer son premier changement. Diallo sort et Brandao entre pour occuper le poste d’avant centre (62ème). Ayité recule d’un cran.
Leca est encore bien placé pour stopper une reprise de la tête de Rabiot au point de penalty (63ème), mais maintenant l’emprise des Parisiens sur le match est totale. Nos joueurs ont du mal à garder le ballon et les vagues parisiennes reviennent sans arrêt.
Alors que Danic vient de rater son centre sur une de nos rares contre-attaques, Cavani hors-jeu remet à Ibrahimovic, également hors-jeu au départ de l’action, qui ouvre le score (72ème).
Après les cartons rouges inexistants, les buts sur hors-jeux bien réel celui-là. Décidément…
Incapables de mettre en danger cette équipe parisienne depuis la reprise, ce but fait très mal à nos Bleus, mais le public ne lâche pas les siens et continue ses encouragements.
La possibilité d’égaliser est offerte à nos joueurs sur un coup-franc à la limite de la surface de réparation. Ayité le frappe mains trouve le mur qui visiblement n’était pas à distance réglementaire (80ème).
Aurier qui s’est « amusé » tout au long de la deuxième mi-temps sur son côté droit parvient à délivrer une passe décisive à Ibrahimovic qui à six mètres des buts reprend le centre en retrait et trompe Leca. 83ème, 0-2, la messe est dite.
Il ne nous reste plus qu’à attendre le coup de sifflet final en espérant que les Parisiens n’aggravent pas le score. Le moral des troupes et le goal-average ont leur importance…
Les deux minutes de temps additionnel ne changent rien au score et nos Bleus s’inclinent pour la deuxième fois de la saison à Furiani.
Les journalistes de Canal + tout à leur joie non dissimulée estiment, à raison, que le PSG était plus fort et que tôt ou tard les Parisiens allaient finir par marquer. Peut être, mais qui sait sans ce but hors-jeu…
Malgré l’impression d’une totale mainmise des hommes de Laurent Blanc sur cette deuxième mi-temps, la possession de la balle est du même niveau qu’en première (62% au lieu de 61). La différence est venue du nombre de tirs (8 au lieu de 5) mais surtout de leur précision puisque 5 ont été cadrés. C’est tout le contraire pour nos Bleus qui n’en auront cadré aucun après la pause (5 tentatives). La fatigue y est sûrement pour quelque chose, Danic, Palmieri et Ngando ont paru bien émoussés à la fin de la rencontre.
Rien à redire sur la combativité et l’envie de nos joueurs sur ce match. Pour cela ils se réconcilient avec une partie du public qui avait encore en travers de la gorge les prestations présentées lors des matchs contre Nice ou à Marseille. Cependant, et cela a encore été criant ce soir, sans un joueur capable de « mettre au fond » les rares occasions que nous nous procurons, la saison risque d’être très difficile.
L’entrée de Brandao à la place de Diallo a-t-elle répondu aux attentes du coach ? Pour notre part la sortie de Diallo nous a privé du peu de création dont cette équipe était capable. Un Coulibaly à la place d’un Danic « lessivé » n’était-elle pas envisageable pour, sinon attaquer, colmater la brèche béante sur notre côté gauche ? Ce n’est pas sur ce genre de rencontre que le public va tenir rigueur au coach de tenter avec les jeunes. Au contraire…
Après 10 journées la saison dernière le Sporting avait le même nombre de points que cette saison. Il avait 2 victoires, 4 nuls et 4 défaites (+8 -13) au compteur. Aujourd’hui le bilan est de 3 victoires, 1 nul et 6 défaites (+12 -16). Le recrutement effectué à l’intersaison a-t-il autant « renforcé » le groupe que Ghislain Printant le souhaitait ?
En attendant les autres résultats de cette 10ème journée il faut déjà se tourner vers le Montpellier-Bastia du week-end prochain. Un match à six points…
FORZA BASTIA!
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