Heureusement Jean-Louis….

Heureusement Jean-Louis….

 

C’est une  nouvelle fois devant des travées bien clairsemées que va se dérouler cette rencontre à Furiani. Une bien maigre affluence où nous notons avec un certain plaisir la présence d’une quarantaine de Montpelliérains. L’interdiction des déplacements des supporters pour des raisons plus ou moins fallacieuses semble ne plus être qu’un mauvais souvenir…

Pour ce match capital, un de plus me direz-vous, Ghislain Printant ne déroge pas à son traditionnel 4-2-3-1 puisque qu’au coup de sifflet initial donné par Frank Schneider l’arbitre, nous retrouvons côté bastiais Leca dans les buts, Djiku-Squillaci-Modesto-Marange en défense, Cahuzac et Fofana à la récupération, Ayité-Ngando-Palmieri chargés d’épauler Brandao seul à la pointe de l’attaque.

Le coup d’envoi est donné, et nous voici, déjà, à la 44^ème minute pour assister à la première occasion de la rencontre ! Suite à un bon centre d’Ayité qui est parvenu à se débarrasser de son vis-à-vis, le ballon est repris de la tête par Palmieri en position d’avant-centre. Pionner est lobé, mais la balle heurte la transversale avant de revenir dans les pieds d’Hilton qui s’empresse de dégager son camp !

Une minute de temps additionnel est annoncée et c’est au tour des Montpelliérains de se procurer leur première occasion avec cette frappe de Martin qui file au ras du poteau de Leca.

Quelle minute « de folie » venons-nous de vivre après les 44 premières particulièrement insipides…

A la mi-temps les statistiques font aussi peur que pitié : 1 tir, non cadré, de chaque côté. Point barre !

Si le « zéro arrêt » et « tir détourné » de Jean-Louis Leca peuvent faire croire à une domination sans partage de nos joueurs durant cette première mi-temps, les 10 ballons joués, dont 2 de gagnés et 5 de perdus, par Brandao relativisent immédiatement les données d’autant que Djiku, Cahuzac, Modesto, Marange et Squillaci, nos joueurs les plus défensifs, sont dans l’ordre les Bastiais ayant joué le plus de ballon. Pionnier le vis-à-vis de Leca a lui aussi passé 45 minutes bien tranquilles….

Nous avons, malheureusement, assisté à plusieurs « purge » cette saison de la part de nos joueurs, mais cette mi-temps restera un sommet dans le genre !

Ce sont les mêmes 22 joueurs qui débutent la deuxième période.

Les murs des vestiaires ont du trembler durant la pause… Nos Bleus se lancent délibérément à l’assaut des buts montpelliérains et il ne faut pas attendre plus de trois minutes pour voir Ayité ouvrir le score d’une belle reprise croisée de la tête. Un jeu rapide avec Palmieri Ngando et Marange se termine par un centre de ce dernier. Nous connaissons la suite ! (48^ème BASTIA 1 MONTPELLIER 0)

Contrairement à ce que nous avons assisté depuis le début de la saison, nos Bleus continuent de jouer et ne se contentent pas d’attendre leur adversaire avec tous les risques que cela comporte.

A la 56^ème Palmieri, omniprésent, élimine Rémy et centre fort devant le but. Ayité est « trop court » (n’a-t-il pas été légèrement retenu par son adversaire ?) et ne peut reprendre le ballon à la limite des 6m50.

Si le jeu n’atteint pas des sommets, ce début de deuxième période est nettement supérieur à l’affligeante première mi-temps.

Alors que nos Bleus maîtrisent la situation Fofana disjoncte et assène un « coup de boule » à Martin après un échange de mots qui ne devait pas être une invitation à passer leurs prochains congés ensemble… (65^ème)

Le tandem Baills-Martini qui s’apprêtait à effectuer un double changement, Yatabaré un attaquant en remplacement de Deplagne un défenseur et Bérigaud à la place de Camara, tous les deux attaquants, se trouvent confortés dans leurs plans par cette expulsion. (66 et 67^èmes)

Les Montpelliérains ne profitent pas longtemps de leur supériorité numérique puisqu’à la 68^ème Congré auteur d’un tacle très appuyé sur Ayité écope lui aussi d’un carton rouge !

Dans la foulée Ghislain Printant remplace Brandao (tient il était sur le terrain ?) par Mostefa. (69^ème) A 10 contre 10 et menant au score nos Bleus ont de nouveau les cartes en main.

Le jeu a repris et Cahuzac déborde, pénètre dans la surface et adresse un centre en retrait, mais Ayité ne parvient pas à récupérer le ballon. Cette belle action se conclut par un dégagement Montpelliérain. Dommage ! A ¼ d’heure du terme de la rencontre un but de nos joueurs aurait sûrement scellé le sort de la rencontre (74^ème).

Les changements côté montpelliérain semblent plus judicieux que celui effectué par Ghislain Printant, les Héraultais se montrant de plus en plus pressants. Afin de (re) mettre la pression sur Hilton et ses partenaires, notre coach fait entrer Kamano à la place de Ngando (78^ème) puis pour tenter de reprendre la maîtrise du jeu, Danic à celle d’un Palmieri des grands soirs. (81^ème)

Ces changements n’ont pas l’effet escompté et la pression montpelliéraine s’accentue. Notons toutefois ce coup-franc tiré par Danic avec le ballon qui file devant le but de Pionnier sans qu’aucun Bleu ne puisse conclure (84^ème)

Nos joueurs subissent mais résistent aux tentatives des visiteurs. Modesto écope d’un carton jaune (comment un arbitre peut-il sanctionner d’un carton jaune un joueur dont le ballon touche le bras après avoir rebondi sur son torse ?) et les Montpelliérains bénéficient d’un coup-franc à l’entrée de la surface. Boudebouz tente une combinaison avec Dabo. Ce dernier après avoir raté le ballon se retrouve au sol près de la ligne de corner et réclame un penalty ! Sans succès cependant…

Quatre minute de temps additionnel sont annoncées et repoussent d’autant le coup de sifflet libérateur.

C’est Fort Chabrol dans notre camp et c’est grâce, encore une fois, à un Jean-Louis Leca magnifique (et qui pour le coup s’étonne lui-même !) que le Sporting ne rompt pas. Alors qu’il ne reste plus qu’une minute à jouer dans le temps additionnel, notre gardien parvient à détourner d’une manchette une « Madjer » de Yatabaré tentée à six mètres des buts ! Fantastique arrêt qui offre trois points à ses partenaires et permet au Sporting de continuer à croire au maintien.

VAINCRE ! C’était la seule chose que nous demandions à nos joueurs dans notre article de présentation de ce Bastia-Montpellier. Ils l’ont fait. Nous tenterons donc d’oublier ces 45 premières minutes d’une pauvreté insigne. Ghislain Printant, et nous l’avons vu à la reprise, a de son côté su trouver les mots justes afin que ses hommes rectifient un tant soit peu le tir. Mais que cette mi-temps au-delà de l’ennui qu’elle nous a procuré, nous a fait peur !

Si la deuxième a semblé plus « aboutie » c’est oublier un peu vite la réalité des chiffres : 2 tirs en 95 mn dont un seul cadré, le but ! 44% de possession du ballon à domicile face à un adversaire tout aussi dans le doute que nous. Dans ces 44% tout juste 69% de passes réussies et 41% de ces passes vers l’avant. Des statistiques à faire peur avouons-le…

Guingamp qui sera le prochain adversaire du Sporting en championnat vient, après justement le Sporting, de crier haut et fort son « ras le bol » des (mauvaises) décisions arbitrales dont les Bretons s’estiment victimes. Hier s’était l’infect Gautier qui les arbitrait… Allons-nous payer la note ?

D’ici là, la Coupe de France tiendra l’affiche ce mardi. Les abonnés ne sont pas pris en compte lors de ces rencontres. La barre des 2000 spectateurs sera-t-elle franchie ? Pas sûr que l’adversaire, Sochaux actuel 18^ème de L2, le jour et l’heure de la rencontre mais surtout « la qualité » du jeu proposé incitent les accaniti à se rendre à Furiani…

Qui vivra verra…

FORZA BASTIA!

PS: Nous vous rappelons que les matchs du Sporting  sont diffusés sur écran géant à notre siège le Wagon Bleu. N’hésitez pas à retenir votre place (01 45 22 35 25)